Céline Ertalif Céline Ertalif 9 août 2007 00:09

Je ne sais si j’ai bien compris l’interpellation du clan belge.

D’abord, mon opinion est qu’il ne faut pas dévaloriser la politique sous le prétexte de la médiocrité du spectacle politicien. Ensuite, c’est vrai que la maitrise du discours est nécessaire à la politique, néanmoins faire faire ne tient pas qu’à la rhétorique : il y a aussi des choix, des engagements, des décisions qui ont une portée tant que l’obéissance fonctionne.

Il y a bien longtemps maintenant, j’ai été recalée à une embauche parce que le jury composé d’élus a cru que j’avais envie de faire de la politique au sens de me faire élire. La tentation ne m’a jamais vraiment saisie. Je me sens toujours à distance de cela, je n’ai pas envie des obligations de relations publiques. J’ai écrit bien des éditos, bien des interviews dans la presse locale, ça me va. En réalité, j’en fais sans aucune élection : je ne suis pas contre la légitimité démocratique mais je ne crois pas que ce soit toute la politique.

Quant à la question de la parité, c’est peut être Forest Ent qui dit plus haut le plus intéressant, je schématise : si on n’est pas chef dans sa tête à 18 ans, après c’est trop tard... Il y a un style différent suivant le sexe, mais je pense que Forest a raison de dire le danger à trop intégrer l’obéissance. Les hommes s’en prémunissent peut être un peu mieux. Paradoxalement, dans cette perception étrange sans doute qui est mienne, le taux plus élevé de réussite scolaire des filles m’inquiète toujours un peu.


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