Je suis assez d’accord qu’il faut éviter de balancer le « principe de précaution » à toute les sauces.
Cependant, le principe de précaution à la française est assez bien fait : « l’absence de certitudes, compte tenu des connaissances scientifiques et techniques du moment, ne doit pas retarder l’adoption de mesures effectives et proportionnées visant à prévenir un risque de dommages graves et irréversibles [...] à un coût économiquement acceptable ».
Vous voyez qu’on parle de « proportion », de « risques graves et irréversibles » et de « coût économiquement acceptable ».
L’article ne se pose pas les bonnes questions : du quand ? du coût ? de ce qui est grave ou non ? de la proportion ?
Et je le trouve étonnamment alarmiste, un peu plus vous invoqueriez le principe de précaution à l’utilisation du principe de précaution :D