charmord 7 septembre 2007 14:15

Dans la suite de mon message précédent, je ne pense pas mieux faire que de citer l’intégralité de l’argumentation d’André qui me paraît intéressante :

Deux théories s’opposent aujourd’hui, la première faisant l’hypothèse d’un effondrement “naturel” dû au seul impact de l’avion, la seconde faisant l’hypothèse d’un effondrement “assisté”. La toute première remarque que nous pourrions faire est que si l’effondrement a été provoqué par un emploi supplémentaire d’explosif, l’apparence générale de l’effondrement reste celle d’un effondrement naturel (rupture des édifices au niveau du point d’impact des avions). Nous réhabiliterons aussi partiellement le film EYEWITNESS pour ces judicieuses observations de fumées au sol qui apparaissent quelques secondes avant que les tours ne s’effondre, ainsi que pour la bande son qui met en évidence des explosions de forte puissance (ce dont de multiples personnes, y compris des pompiers, avaient déjà pu témoigner). Il va de soi, que ces éléments à charge (bande sonore, fumées apparentes, témoignages) ne peuvent être arbitrairement écarté au prétexte qu’ils ne collent pas avec la version officielle des faits (ou au prétexte qu’ils conduisent à des scénarios abérrants...), néanmoins, nous n’écarterons pas non plus la version officielle des faits au prétexte qu’elle ne colle pas avec une version conspirationiste des faits.

L’analyse qui suit aura eu pour point d’entrée la question suivante : en quoi des explosions au sol auraient pu être utiles, puisque de toute façon l’effondrement s’est déroulé de manière bien visible à plus de 300 mètres du sol (les tours faisaient 415 et 417 mètres) ?

Pour schématiser l’architecture des tours du WTC, nous pourrions dire que celles-ci étaient constituées d’une colonne interne très solide se terminant au sommet par un toit plat très large dont les pans venaient s’appuyer un grillage périphérique. Ainsi la structure que l’on voit de l’extérieur était porteuse (pour moitié) des planchers de chaque étage, mais restait également souple et flottante de manière indépendante des planchers. Le journal la recherche d’avril 2006 nous dit plus précisément : “Reliant le coeur et la façade, les planchers étaient constitués d’une charpente métallique recouverte de béton. Un système d’amortisseur permettait de réduire l’inconfort provoqué par l’oscillation naturelle d’un immeuble de grande taille. Enfin, des armatures métalliques coiffaient chacune des deux tours. Elles avaient été construite pour supporter deux antennes hautes d’une centaine de mètres, mais elles connectaient aussi le coeur des tours à leurs façades. Une redistribution des charges était ainsi assurée, et nous verrons le rôle que cette configuration joua dans l’effondrement des tours.”

Dans le scénario officiel décrit par le journal la recherche, reprenant l’étude du NIST (ttp ://wtc.nist.gov), la colonne interne se serait “tassée” sous l’effet de la chaleur au niveau des points d’impact des avions, si bien que le poids des étages supérieurs auraient finis par peser sur la structure externe, qui à son tour aurait cédé. Le journal la recherche dit exactement : “Redistribution des charges : les évènements se sont déroulés de la façon suivante. Par les connexions de l’armature du toit, l’affaiblissement des colonnes du coeur a entraîné la redistribution des charges vers les colonnes périphériques. Cela eut pour conséquence d’accroître le fléchissement des façades. A un moment donné, ces colonnes sont devenues incapables de supporter la charge de la partie supérieure. Et à mesure que cette dernière a basculé, ni le coeur ni les façades ne soutenaient plus aucune charge. L’énergie libérée par le mouvement de la partie supérieure était alors telle que même la partie inférieure, intacte, n’a pu résister.”

Ce scénario est plausible. Il l’est d’autant plus que WTC1 a mis deux fois plus de temps à s’effondrer que WTC2. Le journal évoque l’idée du point d’impact des avions plus excentrés et donc plus “fragilisant” sur le WTC2, en oubliant de mentionner la hauteur d’impact qui était plus grande sur le WTC1 que sur le WTC2. Plus bas sur le WTC2 la structure affaiblie avait une charge bien plus importante à tenir !

A contrario, deux éléments permettent de contredire cette version des faits. Le premier concerne, la question de la fragilisation de la colonne centrale, qui après échauffement se serait tassée. Une colonne en acier bien isolée n’atteint les 300°C que quarante cinq minutes après le départ de l’incendie (réalisé en test). A supposer que l’isolement ait été endommagé par le crash... (scénario possible ???), la température atteint 500°C dans le même laps de temps. La recherche écrit alors : “A 500°C, les colonnes du coeur du WTC commencent à se racourcir dans un processus appelé “fluage”, qui entraîne leur fléchissement”. En oubliant de préciser qu’il faut aussi que cela se passe sur les 40 colonnes d’acier que compte le coeur, et que toutes aient perdu leur protection ignifuge. (Probabilité du scénario en 56 minutes ???). Ce qu’il faut voir ici, c’est que même prises au milieu d’un incendie, les barres d’acier ne sont pas comme celles que l’on plongerait dans des braises de charbon de bois. Le journal la recherche ne donne pas non plus le diamètre de ces colonnes, qui somme toute devait être assez conséquent pour un édifice de cette taille, pas plus qu’il ne montre de photo d’une colonne d’acier provenant du WTC présentant des indices flagrants de fluage... drôle d’expertise n’est-ce pas ? M’est avis qu’on ne retrouvera jamais de telles preuves dans les débris du WTC.

Le second élément est bien plus clair. Il n’aura échappé à personne (j’espère) que la phrase du journal la recherche : “L’énergie libérée par le mouvement de la partie supérieure était alors telle que même la partie inférieure, intacte, n’a pu résister” est une contrevérité pure, pour ne pas dire un mensonge, puisque les images le prouvent, la partie inférieure a commencé à s’effondrer AVANT que la partie supérieure n’esquisse le moindre mouvement. Elle n’était donc plus intacte !. (revoir les images du film EYEWITNESS).

C’est ici, qu’il faut bien se rendre à l’évidence, la théorie du “fluage”, ne colle pas avec un effondrement des étages inférieurs à la zone en feu, qui dure deux ou trois secondes, avant que le sommet ne vascille. Comment en effet expliquer que si la colonne se tasse au niveau de la zone d’incendie, cela puisse avoir des “effets antérieurs” d’effondrement aux étages inférieurs. C’est tout simplement IMPOSSIBLE. Même un film de fumistes comme EYEWITNESS n’a pas tenté pareil démonstration, et c’est pas peu dire ! La théorie de ce film, rappelons le ici est celle d’une série d’explosions “en cascade”... qui présente l’avantage d’être très conspirationiste, à défaut d’être vraiment réaliste.

Nous en arrivons donc maintenant à l’évaluation des autres hypothèses. Les experts n’ayant pas trouvé mieux comme hypothèse “naturelle” que ce que nous venons de voir, nous leur laisserons le soin d’étudier d’autres hypothèses naturelles qui pourront coller aux observations ci-dessus mentionnées, pour nous interesser directement aux hypothèses “non naturelles” qui aussi ont l’avantage de coller aux différents témoignages que l’on peut réunir sur le sujet.

Reprenons donc la question : en quoi des explosions au sol auraient pu être utiles, puisque de toute façon l’effondrement s’est déroulé de manière bien visible à plus de 300 mètres du sol ? Et rappelons la donnée architecturale de base : les tours étaient constituées d’une colonne interne très solide se terminant au sommet par un toit plat très large dont les pans venaient s’appuyer un grillage périphérique.

La solution coule de source : en sectionnant la colonne interne à sa base par des explosions au sous sol, la totalité du poids de la colonne se trouvait reportée sur le toit de la tour dont les pans étaient en appui sur la grille phériphérique. La rupture finale se produit au niveau des faiblesses de cette grille provoquées par le crash.

En détaillant un peu plus, tout se passe comme si la colonne interne était un immeuble à lui-seul. En sectionnant cet immeuble à sa base, on procède bien à un effondrement contrôlé comme cela se pratique habituellement. Or il se trouve que cet immeuble est en appui par son toit (redistribution des charges) sur un autre immeuble creux et périphérique (la grille de façade). La volonté d’effondrement du premier immeuble, entraîne nécessairement la fracture du second au niveau de sa faiblesse. Ainsi l’illusion est parfaite. On a l’impression que la tour se fracture à l’endroit du crash, alors qu’en réalité la véritable fracture se situe en sous-sol, et “l’effondrement par le bas” attendu comme dans tous les effondrements contrôlés reste totalement invisible vu de l’extérieur ! Diabolique, non ?

Tous les éléments architecturaux étaient réunis pour créer un effondrement absolument bluffant et spectaculaire ! En vérité nous avons assisté à un tour de magie...

Un tel tour de magie présentait cependant des risques. Le premier était que que le toit cède et parte “en entonnoir” à l’intérieur de la grille (le tour de magie aurait alors complètement foiré, il y aurait eu un effondrement intérieur suivi d’un éclatement de la grille extérieure à une hauteur médiane de la tour). Voilà sans doute pourquoi, les hélicoptères étaient si préoccupés par ce toit... (cf. le film EYEWITNESS)

L’autre risque était que la colonne intérieure, sectionnée à sa base, se rompe au deux tiers de sa hauteur sous l’effet de son propre poids et des planchers qui s’appuyaient sur elle. C’est “malheureusement” ce qui s’est sans doute passé : une rupture de cette colonne au niveau de la zone d’incendie à entrainé la chute en cascade sur plusieurs étages (une bonne dizaine au moins) de tous les planchers entrainés par la perte de l’appui que leur procurait la colonne. Cela a duré en tout et pour tout 2,5 à 3 secondes, avant que “heureusement” la structure externe ne vascille à son tour. Voilà comment s’explique la “cascade d’explosions” (cf. le film EYEWITNESS) située sous la zone d’incendie, juste avant que le sommet de la tour ne bouge. Une partie de “l’immeuble interne” était tout simplement en train de commencer à s’effondrer de manière interne.

Il est à noter que la rupture au niveau de la zone d’incendie ne s’est sans doute pas faite en même temps sur les 40 colonnes d’acier. Par ailleurs, toute la structure de cette colonne centrale avait été conçu pour travailler en compression. En sectionnant la colonne à sa base, cette colonne commençait à travailler en étirement... Enfin, on peut supposer, vu le nombre d’explosions enregistrées (cf. le film), que le sectionnement à la base s’est fait petit à petit, afin de provoquer la rupture sur l’autre partie déjà endommagée de l’immeuble (comme cela se pratique pour provoquer une rupture sur le maillon faible d’une chaîne). Bref, cette analyse pourra encore être affinée, et je laisse aux experts le soin de le faire, si ce n’est déjà fait, ou d’y trouver des failles, ce qui est encore possible.

Quant au “tour de magie”, ça ne s’est pas exactement passé comme prévu, mais presque... Il faudrait vraiment être tatillon pour émettre quelques critiques sur la qualité du travail effectué ce jour là... Rappelons seulement que ce travail à coûté la vie à 2800 personnes, et qu’il est à l’origine du déclenchement d’une guerre dimensionnée pour durer 30 ans (dixit Cheney).


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