Fabien 3 octobre 2007 17:51

Les boulbènes sont des sols limoneux (donc pas argileux), non calcaires. Le seul risque qu’on pourrait courir a priori avec ces sols, c’est qu’ils sont hydromorphes, mais dans la plupart des cas, ces hydromorphismes ne doivent pas concerner longtemps la surface en année normale. Ils rentrent donc dans le cas général des sols sur lesquels le BRF ne doit pas poser de problème.

Des sols bien légers par rapport à ce qu’on a par chez nous (à Montreuil).

Les Africains sont probablement sur des sols ferralitiques arides ou lessivés.

— -

Si la question est de savoir si le BRF peut représenter un intérêt majeur en agriculture, je suis d’accord, la réponse est oui, plus la peine d’expérimenter pour ça.

Si la question est de connaître le potentiel exact du BRF et ses limites et dangers éventuels, il y a encore de quoi occuper une armada d’expérimentateurs, notamment dans les domaines suivants :

1. Les limites de l’utilisation du BRF en termes de sols, et les techniques appropriées à mettre en oeuvre sur les sols posant problèmes.

2. Les limites de l’utilisation des ressources et le cas échéant les moyens de les accroître. Les risques encourus.

3. Les opportunités d’utilisation en fonction des types de culture et des techniques utilisées. L’opportunité le cas échéant de réserver le BRF à certaines cultures, en fonction de la réponse à ces 3 premières questions.

4. Les essences utilisables ou pas, et les méthodes à appliquer concernant les essences non utilisables directement en BRF.

5. La question de l’utilisation du BRF en relation avec d’autres sources d’engrais ou amendements. Peut-on coupler efficacement d’autres méthodes avec le BRF (en fonction par exemple des ressources locales), peut-on vraiment à long terme n’utiliser que le BRF, etc.

En supposant que je n’aie rien oublié, ça nous laisse du boulot.


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe