Fabien 1er octobre 2007 19:13

Encore une fois, tu es à côté de la plaque. C’est bien le charbon, et non l’élément carbone, qui est important dans la terra preta. On constate notamment des différences selon la taille des débris de charbon utilisés. Il ne s’agit pas simplement d’une question chimique mais aussi d’une question physique. C’est à la fois la structure physique des débris de charbon et leur composition chimique qui jouent (et à mon avis majoritairement leur structure physique, mais je peux me tromper).

Quant à la déforestation, elle ne devient nuisible que quand elle atteint un certain seuil. Les techniques sur abattis-brûlis restent viable jusque vers un seul de rotation de 10 ans environ, voire un peu moins (cf Mazoyer & Roudard). Et pourtant, l’abattis-brûlis est bien plus agressif que le BRF ou la Terra preta, à la fois parce qu’il nécessite une destruction quasi-totale du couvert, parce qu’il perd beaucoup de matières, détruites par le feu, et parce qu’il n’intervient pas dans l’amélioration de la structure du sol.

Grosse différence avec le BRF, qui n’utilise pas de combustion, et avec la terra preta, qui n’utilise qu’une combustion partielle, et avec les deux, qui améliorent la structure du sol.

A condition de ne pas faire d’erreur et de les utiliser là où ce sera bénéfique, BRF et terra preta sont deux outils d’amendement des sols de premier ordre.


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