Emile Red Emile Red 27 septembre 2007 12:12

Le libéralisme est le déclencheur de ce que l’homme a de pire en monnaitisant tous les actes de la vie sous couvert d’une morale pseudo-égalitaire qui ne peut même pas se montrer équitable.

Le collectivisme qui, par mode, est totalement décrié, n’a rien à voir avec le collectivisme d’état que nous a tristement montré l’URSS, le vrai collectivisme est bien axé sur la propriété a contrario du communisme-léniniste, et celui-ci fonctionne parfaitement bien à votre porte, l’exemple des scoops ou des coopératives agricoles le prouve chaque jour. La sécu et les retraites en sont d’autres exemples et si ces organismes étaient dans les mains de gens désintéressés et basés sur un véritable système de répartition égalitaire et non équitable, il est quasi sûr que le fonctionnement en serait meilleur

Le libéralisme est basé sur le patrimoine héréditaire, jamais nulle part il dépossède le riche pour repartager selon les besoins et capacités de chacun.

Aujourd’hui la seule voie viable économiquement, pour de multiples raisons longues à énumérer ici, est la propriété des moyens de production dans les mains des productifs et non dans celle des financiers, rien à voir avec le collectivisme d’état qui est au même titre que le libéralisme une forme de servage de la main d’oeuvre au profit de quelques uns.

Le libéralisme est tout autant dévoyé que le collectivisme d’état car ils sont enracinés dans les plus bas instincts humains, et l’un comme l’autre sous entendent une productivité non contrôlée par les productifs eux même.

Ressortir le vieux poncif du « monopole du coeur » n’a rien à faire dans une idéologie déshumanisée où on a que faire de morale au milieu de listings de chiffres et de nombres, le point de vue moral est l’argument avancé pour combler les lacunes humanistes de la droite, plus, cette morale affichée n’est qu’une retranscription des précepts chrétiens qui sont tout autant dévastateurs sociologiquement que la gestion numérique de la société. La droite se trompe du premier mot au dernier point en fixant sa perception de la société sur l’individualisme prédateur qui est la négation exemplaire du groupe social, il ne peut y avoir société, morale commune ou solidarité que par une vision globale de l’humain dans ses caractères naturels communs et particulariser un être ou un groupe dans un but extra moral, solidaire ou commun ne peut être considéré par l’ensemble du groupe que sous la forme d’un parasitage réactionnaire.


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