Emile Mourey Emile Mourey 10 novembre 2007 08:32

@ Dudule

Vous avez bien posé le problème. Quand vous dites : « On sait...c’est aujourd’hui prouvé et établi... » ; quand vous évoquez l’éruption du Santonin en rapport avec les dix plaies d’Egypte et autres hypothèses, vous expliquez très bien comment, par un faisceau d’hypothèses, on passe à une probabilité puis à une certitude.

C’est exactement la même démarche qu’ont suivi les archéologues français quand ils ont placé Bibracte au mont Beuvray... des vestiges, notamment d’amphores brisées relativement importants, une proximité avec la jeune ville d’Autun, une tradition orale. Le problème, c’est que les textes ne permettent pas cette hypothèse et ne s’expliquent qu’en mettant Bibracte au Mont-Saint-Vincent.

De même en ce qui concerne les peuples de la mer. La nouvelle méthode qui consiste à partir d’hypothèses archéologiques et d’essayer de les prouver par les textes ne vaut pas l’ancienne méthode qui partait des textes pour retrouver sur le terrain une logique et, éventuellement, une confirmation archéologique.

Bien sûr qu’il existe encore des zones d’ombre et c’est bien pour qu’on puisse avancer dans la connaissance de cette époque que j’ai cru devoir faire cet article pour relancer le débat.


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