Théo Garleac Théo Garleac 28 octobre 2007 23:11

Depuis des décennies, les gouvernements se succèdent sans que rien ne bouge. On s’étonne d’observer les ravages d’une économie en perte de vitesse qui n’innovent pas assez vite au regard des stratégies de délocalisation éclaire devenues nécessaires par la force des choses.

La presse ne cessent d’évoquer ce fléau pour notre croissance économique. Mais, après les 30 glorieuses, qu’est devenue notre capacité à innover ? Que reste-t-il de cette notion d’Entreprendre qui crée davantage de richesses nouvelles au lieu de partager celles qui s’épuisent ?

Dans le discours de Nicolas Sarkozy devant l’Université du MEDEF, il a une force d’intention politique évidente et des voeux sincères de changement pour l’avenir qui ne demandent qu’à être exaucés.

Et bien, oui, j’ai la faiblesse de croire que les choses vont changer parce que la politique va enfin avoir le courage de donner aux créateurs-inventeurs de richesses le pouvoir d’être des acteurs de ce changement tant attendu.

Je crois qu’il est grand temps que s’opère cette révolution des mentalités. Il faut donner de l’air aux chevaux de la création innovante avant que ne se grippe irrémédiablement l’écheveau d’une économie en panne d’idées qui a « besoin d’air » !

Les chefs d’entreprises doivent comprendre tout l’intérêt de valoriser les inventions et pour cela il faut les y aider en démontrant l’importance capitale de faire évoluer à la fois leur vision d’un temps revolu et leur perception néfaste du droit des inventeurs salariés.

Inventeurs, l’heure est venue d’exprimer vos talents.

« La croissance, il faut la chercher en nous même, il faut la fabriquer avec nos talents et notre imagination » a dit Nicolas Sarkozy.

Il ne reste donc plus qu’à transposer cette volonté dans les faits avec la reconnaissance de la valeur des produits innovants et de ceux qui les inventent.


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