Hervé Torchet 30 octobre 2007 10:14

Pas du tout d’accord avec cet article.

Il peut être logique d’inscrire dans la constitution que c’est le président qui détermine la politique de la nation, autrement dit que c’est lui qui fixe le cap, mais la façon dont il intervient devant le parlement, sans contredit réel, ne peut évoquer que Louis XIV et la monarchie absolue.

La création de l’exception d’inconstitutionnalité avec recours devant le conseil constitutionnel est bonne, mais sont mauvaises les propositions 6,12, 16, 17, 29, 30, 32, 33, 40, 41, 51, 52, 59 et 61.

Sont franchement inacceptables les propositions 4 (élections législatives le jour du second tour de l’élection présidentielle, c’est contraire au pluralisme), 5 (ce que je disais sur Louis XIV), 15 (sélection des cadidats à la présidentielle, de Gaulle a fait le référendum de 1962 contre cette logique), 36 (confiscation de débats par les commissions où le pluralisme est insuffisant, seul le débat public doit compter), 58 (qui revient à ne permettre à chaque groupe parlementaire de ne demander qu’une commission d’enquête pas an), 62 (la part de proportionnelle est dérisoire, une liste qui a « fait » 20% n’aura que 4 à 6 sièges, c’est ridicule), 67 (le référendum d’initiative semi-populaire soumis à 4 millions de signatures, pourquoi pas 10 millions ? 300000 ou 500000 serait plus réaliste), quant aux propositions (comme 44 et 46) institutionnalisant l’opposition, elles sont contraires au pluralisme. Les propositions 50 et 68, modifiant l’article 89, réduisent considérablement le bicaméralisme et renforcent la nature plébiscitaire du régime, ce qui n’est pas bon. smiley


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