Armand 9 novembre 2007 14:25

« Pourquoi un Etat devrait il s affranchir des règles de bonne gestion imposée à chacun de ses citoyens (...) ? »

Parce qu’une caméra n’est pas le film, parce qu’un joueur n’est pas l’équipe... parce que les vessies ne sont pas des lanternes.

La confusion entreprises/famille/états est largement diffusée et pour cause, je pense que c’est la seule façons de justifier ce système monétaire si peut arrangeant (sauf pour certains nantis). Un état doit pouvoir émettre la monnaie nécessaire (au moins) aux investissement publiques, et se rembourser lui-même, via les différents impôt et taxes... sachant qu’en plus on impose aussi les gens qu’on a payé avec cette émissions monétaire. Il n’y a donc vraiment aucun problème pour faire rentrer l’argent au bercail et donc de se passer d’une monnaie de singe. Et là, il resterait non pas des dettes, mais seulement des richesses créées.

« C est ce sentiment d exception qui a poussé les administrations à l inflation budgétaire sans contrepartie pendant 30 ans. »

Je vie en Europe, et en Europe les dirigeants sont persuadés d’être des patrons d’entreprises, ou des « bons père de famille », gérant des instituts qui peuvent être « en faillite ». Il n’y a pas de sentiment d’exception, bien au contraire... la confusion état/famille/entreprise est largement entretenue par nos dirigeants, surtout depuis 20-30 ans avec Maastricht et consort. C’est depuis qu’on considère qu’un Etat doit s’endetter au près des autres, mais jamais auprès de lui-même, s’infligeant ainsi de sérieux sur-coûts : les intérêts. Le résultat : Depuis 20-30 ans, les dettes explosent. Et d’autant plus que certain pays arrivent carrément à être en positif ! (Je sais pas si vous voyez les conséquences, mais imaginons que vous et moi empruntions 10€ et que l’on doit, à cause des intérêts 15€ chacun. Il nous manque donc chacun 15-10 = 5 euro. Si je vous vend un truc à 5 euro, je rembourse ma dette, il vous manque alors 15-5 = 10 euro, ici, c’est le bonheur des uns qui fait le malheur des autres).

« Il faudra de vraies révolutions idéologiques »

Je ne vous le fais pas dire ! smiley


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