Francis, agnotologue JL Rennes 9 novembre 2007 16:20

Santos, oui, c’est plus clair.

Au départ est le droit de l’enfant. Accorder un droit aux parents, c’est leur transmettre ce que la société ne possède pas. En revanche, la société a des devoirs envers l’enfant, devoirs qu’elle délègue aux parents, si possible. Ces devoirs en contrepartie donnent des droits aux parents sur la société : allocations familiales, etc.

Un exemple c’est toujours plus parlant. Dans votre exemple, le père que vous évoquez étant indigne de se voir confier une charge (devoir de visite), il en sera exempté. N’ayant aucune charge, il n’aura aucun droit et sa dette n’en sera que plus grande. Qu’il la paye ou non, c’est un deuxième problème.

Dans une analogie comptable, le vocabulaire actuel suppose que l’enfant soit comptable à égalité avec ses parents. Mais qui paie ? Dans le système que je préconise, l’enfant n’est plus comptable, c’est le couple ’société/ enfant’ qui l’est :

l’enfant a un droit que la société protège en échangeant avec les parents des allocations contre des devoirs qu’elle répartit et délègue. C’est bien ce qui se passe avec la famille unie : c’est au titre d’un travail qu’ils accomplissent que les parents perçoivent des aides financières. C’est au titre du droit de l’enfant que la société prend en charge les orphelins.

On peut observer que : Allocations à x en échange de droits qu’a x n’a pas de sens et allocations plus droits non plus. Si vous êtes comptable vous comprendrez. N’hésitez pas à me demandez de développer. Cdt.


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