armand armand 22 novembre 2007 10:27

Au contraire, je souscris tout-à-fait à ce jugement. L’entreprise française envoie à la retraite (et à la pré-retraite) nettement plus tôt que dans n’importe quel autre pays. C’est du n’« importe quoi » cette réalité chiffrée ? L’endogamie des dirigeants qui leur font préférer envers et contre tous ceux qui sont issus des mêmes écoles (et des mêmes familles, car nous sommes au royaume des ’fils—papa’), du n’« importe quoi » aussi ? L’incroyable et obscène droit de pillage que les dirigeants français s’attribuent généreusement sur leurs propres groupes, dans la plus parfaite opacité, à travers leurs ’golden-machins’ de toutes sortes, du n’« importe quoi » ? La concentration honteuse de sociétés aux activités incompatibles entre les mains des Pinault, des Lagardère, du n’« importe quoi » j’imagine ? Nous avons le patronat le plus bête du monde, bien représentée par la chef du Medef qui, avec sa charmante frimousse, profère des âneries dignes d’une tête de linotte.

J’en conviens qu’une grande partie de leur suffisance vient des liens incestueux nourris depuis toujours entre la haute fonction publique et les grands groupes. Cette façon de se défausseur sur le contribuable quand on fait des fautes de gestion énormes, et de privatiser les bénéfices quand tout va bien.

Les vrais entrepreneurs n’en sont pas à rechercher une adéquation tatillonne entre diplôme et fonctions (appelées à changer rapidement à notre époque), ni à se laisser obnubiler par le nom de l’école.


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