hamra 23 novembre 2007 09:10

vous avez bien saisi la nuance : tout est dans la séquence d’apprentissage, et la manifestation physiologique des sonorités et le rythme soit fréquence des séquences voyelles/ consonnes. même dans l’apprentissage des chiffres.

c’est la musicalité des langues (le ressenti du bruit) qui est mis en avant et leur assimilation au travers de l’acuité sensorielle du sujet.

l’anglais est entièrement physiologique, d’où la richesse des sonorités en phonétique : richesse qui traduit bien la complexité de cette langue.

pour ce qui est du latin, Rémy de Gourmont a écrit que c’était l’espéranto à une certaine époque. (Le Latin Mystique) editions du Rocher. Il est donc évident que sa suppression a aussi entraîné une évolution constante du langage, et la recherche d’une langue qui pourrait y suppléer.

Mais, le latin n’a pas été laissé de cöté en FRance ou ailleurs, excepté en Allemagne comme je l’ai précedemment souligné en commentant un livre de Schopenhauer. et cela en fait se justifie dans le contexte nationaliste de l’époque, et suite au traité sur l’éducation d’un FICHTE, que Schopenhauer dénigre en beauté, car FICHTE a donné une génération d’Allemands extrémistes et orgueilleux sur le role que l’Allemagne avait à jouer dans la conquete du monde...d’où le ressenti d’une terrible humiliation suite à la 1ere guerre mondiale. Et le sursaut de rancoeur ou la haine qui en a découlé et qui a conduit à la 2nde guerre mondiale.

Bon, ai-je été assez explicite sur la manifestation physiologique de la douleur et des sons et les claquements de langues ?

Bien cordialement.


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe