antonetti 19 novembre 2007 15:41

Vous m’avez fait douter un moment, je ne peux moi non plus assister au procès. Voici l’info « PROCES COLONNA - 15 novembre 2007 - REVUE DE PRESSE. »La défense marque des points"

C’est la tonalité des papiers parus ce matin. A l’exception notable du quotidien Libération.

« Des petits cailloux » semés par la défense d’Yvan Colonna : c’est ainsi qu’Alain Acco, sur Europe 1, a expliqué hier comment les avocats de l’accusé avaient entamé leur travail de sape. On parlait de l’attentat commis contre la gendarmerie de Pietrosella le 6 septembre 1997 et la défense a relevé plusieurs failles dans l’accusation, parfaitement résumées par Stéphane Durand-Souffland, du Figaro : « les nationalistes, manifestement scindés en deux groupes, communiquent à l’aide d’émetteurs radio. L’individu que les gendarmes entendent dans l’estafette [où ils sont pris en otage, ndlr] répond à l’indicatif »Jacob« . Son interlocuteur, qui se trouve Dieu sait où, à celui de »King« . Selon l’accusation, »Jacob« n’est autre que Pierre Alessandri. »King« correspond à Alain Ferrandi. Or, d’après le même document, les deux hommes (...) sont montés dans la camionnette. Ils ne se parlaient évidemment pas avec des talkies-walkies dans le même fourgon. » « Qui étaient-ils, interroge Elisabeth Fleury dans les colonnes du Parisien, cinq selon l’accusation. Forcément plus, selon les gendarmes. Qui étaient-ils ? Ni Paniez, ni Herniaux n’ont reconnu Yvan Colonna parmi leurs ravisseurs. » Ces contradictions ne sont pas apparues au quotidien Libération. Sur 6 colonnes, le compte-rendu d’audience reprend simplement les déclarations des deux gendarmes. Le titre ? « Colonna laisse passer l’occasion de s’expliquer. »

Antoine Albertini


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