ddacoudre ddacoudre 2 décembre 2007 18:33

Bonjour domino.

Je pense que je n’ai pas saisi à la première et seule lecture que j’ai faite de ton article son sens, et l’avoir pris au premier degré. et j’ai répondu dans mon commentaire comme à quelqu’un de favorable a cette pensé unique que tu développes. J’avoue que je n’ai pas saisi si tu en étais un défenseur ou un critique. Et j’ai l’impression de ne pas avoir était le seul, car un certain nombre de commentateurs que je lis assez régulièrement ont pu aussi faire cette confusion.

Notre société a suivi une évolution comme je la défini ci-dessous.

Le religieux avait besoin de sacré, le politique de morale, l’économique de monnaie. Le religieux développe un mythe fondateur, le politique des représentation du peuple, et l’économie des structures d’exploitations. Le religieux développe le ses communautaires, le politique des sociétés organisationnelle, l’économie des système dominants. Le religieux à des détenteurs de la foi, le politique des représentations des peuples, et l’économie à des chefs dictatoriaux.

Aujourd’hui nous sommes dans le tout économique, l’homme est une marchandise, et doit vivre comme vie un produit en suivant les règles comptables issus du langage mathématique, cela le plus souvent en y associant notre caractère inné, comme si le tempérament n’en était pas un fondateur culturel en rétroaction.

Si je conçois la pensée unique c’est bien, non dans le libéralisme qui associe philosophie morale et commerce, mais dans la logique du libéralisme capitalistique typique de la pensée de Hayek., que l’EU met en place, et que le gouvernement Sarkozy ne tempère plus comme le faisait Mr Chirac ou Jospin.

Hayek : croissance, marché et justice sociale.

« Si pour Tocqueville l’idéal égalitaire est considéré comme la marque de la démocratie et de la modernité, pour Hayek il s’agit au contraire d’une illusion dangereuse si elle devient aveuglante.

Pour Hayek tous les individus n’ont pas un droit formel à recevoir la même part des fruits de la croissance puisqu’ils n’ont pas tous, contribué à l’égalité. En suite il affirme que c’est la croissance qui permet de satisfaire les besoins de tous, y compris ceux dont les revenus sont insuffisants. Cela justifie pour Hayek, l’inégalité du partage car c’est elle qui motive les efforts différenciés des agents économiques dans le cadre du marché, lesquels ont généré la croissance.

Pour lui la réduction des inégalités est à la fois un leurre, car elle est inatteignable, et une erreur, car elle décourage les plus entreprenants et donc freine la croissance. Il considère donc que la politique économique et sociale doit tendre à ce que les mécanismes du marché (donc libre concurrence) fonctionnent le mieux possible afin de générer le plus de croissance possible. Même inégalitaire, la répartition des fruits de la croissance profitera à tous ».

Cette démarche de la pensée que j’appelle économicologique à commencé avec Mr R.Barre à partir de 1977, et j’en ai suivi l’évolution entant qu’acteur social et économique, malgré l’intermède pro keynésien mitterrandien de 1981 à 1985.

Avec le traité de Maastricht imposant la création de la BCE indépendant des pouvoirs politiques, et la contrainte des 3% de déficit par rapport au PIB, l’état ou la puissance souveraine du peuple c’est dépossédé des moyens d’intervention dans les combats des puissances économiques qui ont fini par leur imposer la seule pensée du « libéralisme capitalistique » que défini bien celle de Hayek qui corrobore bien la pensée économicologique et qui correspond aux définitions caricaturale et perceptible par les citoyens que tu donnes.

J’ai fait un article récemment « Aujourd’hui c’est quoi être libéral » du 21 novembre que tu peux lire pour t’en faire une idée et comprendre mon point de vue.

Mais au-delà je développe un point de vue iconoclaste en ce qui concerne notre manière de penser l’économie qui est étroitement dépendante de notre langage écrit et mathématique.

Je te le copies j’en avais fait un commentaire à un article. Je crois qu’il te sera parfaitement accessible compte tenu de la capacité d’analyse que tu développes dans cet article par des caricatures, cela même si nous n’étions pas sur la même ligne politique.

La nature par nos sens conditionne nos comportements. Les éléments émotionnels que nous enregistrons, notre cerveau les traites (notre corps aussi, mais c’est un peu plus complexe, on ne retiendra que le cerveau).

Donc qu’en nous avons traduit par le langage nos émotions pour les préciser et ainsi en faire un élément de l’environnement qui sollicite les sens, nous nous sommes engagés dans ce que nous appelons l’évolution culturelle qui bien sur est le produit inné de la faculté d’adaptation par l’apprentissage.

Cet accède au langage, malgré qu’il soit castrateur, puisque un mots ne recouvre pas toutes les déclivités des sens de chacun sur un champ de zéro à l’infini. Sur ce champ il occupe une place différent pour chacun, mais nous nous tendons à ce que chacun adopte le sens d’un, cela pour ceux qui sont proche de la place du mot dans son champs pose moins de problème que pour ceux qui en sont éloigné ou aux extrêmes. C’est donc de là que naissent toutes les opinions personnelles, pour exprimer tous les sens qui en ont été exclus.

Plus tard la nécessité de l’échange générant un sentiment de frustration de satisfaction ou d’équité a fait jaillir de notre cerveau le langage des chiffres pour traduire ces émotions relationnelles. Ainsi en traduisant dans le champ des échanges les comportements relationnels nous en sommes arrivés à définir l’économie, et étendre cela à l’observation de notre environnement pour en donner une explication mathématique ou géométrique, suscité l’on va dire par la curiosité. Pourtant ces mathématiques sont toutes aussi castratrices que les mots, alors que nous nous croyons qu’elles sont justes, et donc par leur restriction façonnent notre organisation dans une organisation limitée exclusif des autres. Ainsi le langage des mots et des chiffres n’est que la résultante de nos sens restreignant la réalisation de leur perception à la codification que notre cerveau a produite.

C’est bien ce que dit Foucault : « en apparence, ce n’est que la solution d’un problème technique, mais à travers elle, tout un type de société se dessine »...

Alors la mécanique quantique n’y échappe pas, (sauf si c’est dieu qui la souffle à l’oreille des chercheurs) c’est juste, mais il leur parle par la terre, par l’environnement.

Ainsi quand nous essayons de comprendre des forces ou des informations de flux que nous présentions et que nous n’avons jamais vu, mais dont nous mesurons les effets, nous sommes en pleine cogitation cérébrale pour essayer de traduire des systèmes complexe aux données partielles que nous réceptionnons et qui nous les rendent aléatoires.

Or l’humain et un système complexe qui génère des comportements déterministes à partir de donnés aléatoires qu’il reçoit, et il s’étonne donc de les voir toujours remis en question, ce qui le conduit à développer des comportements agressif et guerrier, pour maintenir un ordre castrateur par ce que exclusif des autres.

Aujourd’hui la « science » qui modélise le mieux la complexité de notre existence aléatoire est la mécanique quantique. Elle n’est qu’un langage du complexe qui pourrait parfaitement modéliser nos relations économiques, car elle serait plus à même de marier tous les paradoxes et les antinomies (le chat de Schrödinger) que nous développons par un système linéaire déterministe. Et donc il en ressortirait une nouvelle existence, de la même manière que le langage des mots et des chiffres a façonné celui que nous vivons.

Voila. Il y a deux ouvrages qui conduisent à cette pensée personnelle. C’est, Gell-Mann Murray. Le Quark et le Jaguar, ou du simple au complexe. (Il y a un auteur récent qui a publié un ouvrage sur le simple et le complexe mais je n’ai pas pu me le procurer). Éditeur Flammarion. 1997, et L’arbre de la Connaissance. Par Humberto Matura et Francesco Valera. Edition Addiso-Wesley France 1994 traduit du même ouvrage en langue anglaise édité en 1992.

Pour le moment c’est le retour de la « bête capitaliste » moribonde et elle industrialise les consciences.

Cordialement.


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