anny paule 1er décembre 2007 07:12

Céphale, vous dites que vous ne voyez pas de danger particulier en France. C’est votre droit, encore faudrait-il les moyens d’étayer cette pensée. Je connais le milieu dont je parle et me réfère à des textes. C’est en cela que je peux soulever certains voiles qu’on maintient sur les projets de réformes et en éclairer les dangers. Mon but et de conduire à une réflexion et de donner un éclairage que les médias traditionnels se garderont d’offrir, et pour cause ! Il est aussi de montrer que les étudiants et certains chercheurs, en grève ne sont pas les « affreux gauchistes » qu’on nous présente, mais au contraire, des gens qui ont réfléchi aux dangers.

A titre d’exemple, avec un recul sur notre passé institutionnel, je peux affirmer qu’il y a toujours un hiatus entre ce qui est montré d’une réforme, et ce qui la fonde réellement. Question d’habillage ! Ainsi, les lois présentées comme positives, comme lois de démocratisation du système scolaire (ordonnance Berthoin, et réforme Fouchet) avaient un fondement (totalement caché, au public et aux praticiens du système)plus pervers : théorie du Capital humain (homme marchandise dont il importe de tirer des bénéfices), théorie héritée de Fischer, USA 1908.

Le travail sur ce décalage entre le visible et le caché (avec les effets pervers qu’on a pu mesurer depuis) ont été l’objet de ma thèse de doctorat, voilà des années.


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