ernst 14 décembre 2007 05:13

Mes remarques ne s’adressent évidemment pas aux français qui ont une opinion sur tout et spécialement sur ce qu’ils ne connaissent pas.

Pour en revenir aux moutons, le danger de cette décision (que je la regrette ou non n’est pas le problème ), celui de l’élargissement de C. Blocher, c’est le présidentialisme à la Sarkozy qui, dans ce cas, a prévalu. Parfaitement contraire à l’esprit et à la lettre de notre Démocratie.

Indéniablement, (encore une fois que je le regrette ou non ) Blocher est le chef de ce Parti. La décision unilatérale de son éviction est une encornade à la toute puissance du vote populaire, même sans majorité absolue, qui en a fait son leader. Je regrette profondément que les Suisses ne voient pas (même et surtout les socialistes) le danger futur que représente une telle décision qui éloigne un peu plus le peuple du pouvoir.

Depuis 1291, la Suisse a su éviter, par sa politique consensuelle, les cas particuliers, les bouffées de chaleur à la frouze, pour mener ce petit pays pauvre, sans richesse propre à la prospérité du travail et de l’ordre.

Mille regrets pour la frontalière qui voit de l’hypocrisie chez nous. Elle n’a pas l’air de vous gêner en fin de mois.

Le Conseil Fédéral sans C. Blocher , c’est le début de Maastricht avec toutes les erreurs démocratiques que comporte ce Traité, mini ou pas.C’est le début de la fin du pouvoir du peuple.

Pensez-y.


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