(---.---.233.76) 3 janvier 2008 18:29

Bonjour. Norbert.

Un monde trouble celui dans lequel tu t’es engagé.

Retient ceci, chacun d’entre nous dispose d’un certain pourcentage de trait définie par une observation de nos comportements, il ne peut en être autrement puisque ce ne sont que le produit de nos observations. Ensuite éventuellement nous confirmons ou non par la science réfutable nos observations.

La psychiatrie n’est pas une science elle ne pose aucune base fondamentale de référence juste des approximations regroupées dans un catalogue comportementaliste indicatif.

C’est seulement le besoin de se rassurer qui en fait à tord une science explicative des comportements et laisse croire qu’ils n’ont que pour seule base l’inné alors que le culturel est prédominant.

Le chef charismatique Sarkosien auquel chacun a pensé et qui était en filigrane n’est que le produit d’un environnement qui l’a généré favorisé par ses traits de caractères inné.

Mais Sarkozy lui ou d’autres aux mêmes parcours dans un environnement primitif n’auraient jamais été des dominants alpha car ils sont des « dominants systémiques » issue d’un système.

Et le système qui est un « dominant systémique » impersonnel confirmera à sa tête le produit généré par le système dont effectivement le caractère et le parcours social lui offrirons cette opportunité. Une société paranoïaque élira bien évidement un tyran rassurant. Une société marchande élira un commerçant etc.

Lorsque certains comportements se caractérisent par un pourcentage de traits de caractères plus marqué chez les uns ou les autres nous les sériions et les classons par type de comportements générateurs de singularités.

Ce que nous en déduisons est une impression qu’il reproduit les mêmes comportements puisque c’est de là que nous avons retiré notre appréciations, mais elle ne peut être détaché de son contexte environnemental qui l’ajustera s’il nécessite d’y faire appel ou pas.

Le caractère inné au contact du monde devient le tempérament ou vice versa pour certains auteurs et ce tempérament épouse les valeurs culturelles que cet ensemble à construit et dont il nourrir la classification par ses propres analyses, leur conférant ainsi, non pas une valeur certaine, mais une suggestion admise par la majorité, et donc, seulement indicative d’un milieu dont certaines régularités confirmeront une prédominance sans garantie de l’obtention d’un résultat comportementaliste identique.

Un psychopathe insensible au remord est condamnable individuellement en cas de meurtre alors qu’il est parfaitement admis militairement dans le même but tuer ; c’est là qu’entre l’appréciation culturelle.

Un pour cent des français sont considérés comme schizophrènes et pour autant ils ne présentent pas la dangerosité des quelques cas que l’on nous présente.

Notre société fabrique par exemple des comportements compulsionnels par son environnement suggérant en permanence le désir d’achats, tous n’y succombent pas mais chacun est prédisposé de ce comportement qui devient un handicap dans l’excès, le même tempérament dans un désert de tout biens ne se remarquera pas.

C’est un monde très passionnant celui de notre cerveau d’autant plus si l’on comprend que nos créations en sont la représentation de son ensemble qui nous pousse à construire les outils pour s’auto examiner. Je trouve ce « mécanisme » rétroactif fabuleux, mais aussi plein de paradigmes et d’illusions qu’un regard ignorant ne peut pas déceler s’il n’a pas compris que même l’Univers est le produit de nos sens et quand nous expédions des satellites l’observer nous n’expédions qu’une partie de nous, pour le dire différemment nous faisons naviguer une partie de nos sens.

Cordialement.


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