Printemps 10 janvier 2008 16:26

Cher Monsieur JL,

Interpellant Monsieur/Madame (IP:xxx.x96.66.72)  vous dites être en plein accord avec son expression que "Ce débat est nul et non advenu". C’est faire peu de cas des applications pratiques des travaux de Robert Hare, travaux qui se sont déroulés sur des décennies, travaux qui commencent aujourd’hui à être appliqués aux recrutements dans le but d’éviter la destruction d’entreprises par les actions d’individus psychopathes, ce qui se produit trop souvent, ruinant beaucoup de vies au passage. En quoi "Ce débat" est-il "nul et non advenu" ?... Est-ce constructif ou même instructif que d’employer une telle expression ?..

Vous dites également que l’auteur de l’article dont nous discutons n’a pas répondu à (IP:xxx.x96.66.72)  . Pouvez -vous expliciter cette affirmation ; en quoi précisément pensez-vous qu’il n’a pas répondu ?... Cela, vous devez le dire sans quoi il n’y a pas de réel dialogue mais une tentative de discréditer.

Peut-être est il utile de rappeler que le sujet n’est pas ici la délinquance, ni la carcéralité, ni la dépression, mais la psychopathie. Il est parfaitement loisible à (IP:xxx.x96.66.72)  d’écrire des articles sur ces sujets qui lui tiennent visiblement à coeur a tel point qu’il en veuille à l’auteur de l’article de ne pas les aborder, mais ça n’est pas sérieux de reprocher à l’auteur de l’article de ne pas mentionner la délinquance, la prison et la dépression dans son article, quand la psychopathie est déjà un sujet vaste, difficile à comprendre. En quoi, Monsieur JL, pouvez vous "approuver pleinement" ces propos de (IP:xxx.x96.66.72)  qui ne sont pas sérieux ?... 

Par ailleurs, vous faites la distinction entre névrose et psychose, induisant que tout être humain est soit névrosé soit psychotique, et qu’il n’y aurait pas d’autre alternative (vous employez l’expression de "binaire"). Vous ne mentionnez pas la troisième alternative dénommée : "les pervers". Catégorie où se situent les psychopathes, qui ne sont ni névrosés ni psychotiques. Le mot "pervers" ne devant pas être compris ici dans son acception populaire qui a une dimension morale, mais comme un mode de fonctionnement particulier.

Accessoirement, vous faites un amalgame entre "artistes" et "clivés", ce qui n’est pas ici le sujet central mais dénote un a-priori et une méconnaissance, certes issu d’un substrat culturel populaire (les "artistes" seraient des "fous", ce qui n’est pas démontré ni démontrable mais préjugé des plus courants).

...Dans l’attente d’éclaircissements de votre part, rendus nécessaires par une certaine violence non justifiée de votre propos.


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