Jesrad (---.---.20.126) 2 août 2006 12:01

« Il faut dire que la situation actuelle n’est pas engageante : après vingt ans de crise plus ou moins aiguë, aucune politique n’a été capable d’endiguer le chomâge, ni de résoudre le problème des retraites ou de la santé publique, ni enfin d’éviter la guerre. Comment en est-on arrivé là ? »

Comment ? C’est très simple : le système républicain en place en France donne bien trop de pouvoirs aux élus. Résultat : ces postes sont brigués avant tout par des opportunistes et des exploiteurs qui détournent systématiquement les institutions de la France à leur propre profit.

Dans notre pays, les hommes politiques constituent la catégorie professionnelle qui a la proportion de condamnations judiciaires la plus élevée (estimation : 27% de criminels/délinquants), loin devant les agents immobiliers.

La seule chose qu’ils n’ont jamais fait depuis trente ans c’est réduire les pouvoirs de l’Etat et réduire les impôts de manière significative. Le nombre de fonctionnaires en France n’a jamais baissé depuis 1973. L’Etat consomme toujours plus de notre argent et de notre labeur, créant et favorisant du même coup le chômage et la précarité qu’il prétend combattre.

Dans les pays qui ont retrouvé le plein emploi et l’augmentation du pouvoir d’achat, la recette est la même, quel que soit le peuple et ses exceptions nationales propres : baisse des impôts, diminution de l’emprise de l’Etat sur la société.

En France les prélèvements obligatoire constituent un magot de 150 milliards d’euros par an. Ca correspond à 9 600 000 emplois du secteur privé, plus que tous les fonctionnaires et tous les chômeurs du pays réunis : la preuve de l’inefficacité et même de la contre-productivité de l’Etat à créer des emplois et réduire la misère est là.

Croire que changer les institutions, aménager les attributions, transférer quelques puvoirs d’un élu à l’autre va permettre de changer quoi que ce soit, c’est croire qu’un texte de loi peut changer les faits réels du monde dans lequel on vit. C’est le contraire : aux intitutions, à la loi et à la démocratie de s’adapter au réel.


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