aurelien aurelien 15 janvier 2008 15:30

Marsupilami : Oui, et c’est probablement un effet "retour de balancier". Le darwinisme classique faisait (et fait toujours pour ses défenseurs) des organismes des êtres quasi-passifs soumis à la dictature de leur environnement qui seul décidait de leurs mutations. En réaction, le post-darwinisme réintroduit une sorte de volition sélective propre aux organismes eux-mêmes... Passionnant et hyper-complexe !

 

Oui, mais cette question de choix est encore bien problématique, car qui dit choix dit conscience. Dans quelle mesure peut-on attribuer une conscience, réflexive ou non, à un être vivant ? Il y a risque de verser dans un certain spiritualisme si le questionnement n’est pas abordé de manière très claire, et si les catégories d’entendement ne sont pas bien discernées. Un concept évoqué en rapport à ces questions est celui d’auto-évolution, en écho à l’auto-organisation par exemple. Le problème est qu’il manque actuellement une méthodologie et une approche théorique solide du phénomène du vivant. D’autre part, lorsque l’on voit où passe l’argent de la recherche, finançant des activités en collusion avec une industrie spéculative dans le domaine du vivant, on ne peut que s’inquiéter pour la recherche publique par exemple du projet d’autonomie des universités, dont le modèle américain a montré à quel point une telle collusion favorise le lobbyisme plutôt que la scientificité dans les directions et engagements pris par les labos.


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