anny paule 15 janvier 2008 15:54

Personnellement, je ne connais rien en économie. Je loue cet article "didactique" et éclairant.

Par contre, je reste une fidèle adepte du développement humain : je n’ose pas utiliser le terme d’humaniste tant sa signification peut prêter à confusion. Or, le monde qu’il est permis de vivre pour la majorité des hommes, des femmes, des enfants de cette planète ne profite pas des gains exponentiels qui s’y réalisent. Une infime minorité profite de la richesse produite ou "exploitée" (pas dans le sens marxiste, bien entendu) par la totalité des autres. Les salaires sont au plus bas quand les profits sont au plus haut...

J’aimerais comprendre l’intérêt d’un tel système, qui fonctionne en tant que tel, comme un système qui s’autoalimente, qui crée ses propres règles, chaque fois plus sophistiquées, plus drastiques vis à vis des populations : il suffit de voir l’affairement de notre actuel président soutenu haut et fort par le MEDEF casser les lois qui garantissaient une certaine sécurité de l’emploi. Il suffit de voir comment nous sommes en train de perdre ce qui avait, durant des décennies (en gros, depuis la fin de la seconde guerre mondiale) créé les conditions d’un mieux vivre général, tant sur le plan de l’éducation, que de la santé, que de la solidarité collective.

J’ai l’impression d’assister à une forme de folie dangereuse, contagieuse, digne des ouvrages de science fiction des années cinquante.

J’aimerais que les humains, qui n’ont que faire de calculs savants aient une place dans ce monde et ne soient plus perçus simplement comme des variables d’ajustement.

Cette réflexion peut être taxée de gauche... elle me semble simplement celle du bon sens...


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe