Castor 17 janvier 2008 14:43

Je reprends simplement votre chapeau, pour résumer, un audit va être lancé sur la qualité des bouquins d’économie.

 

Là-dessus, c’est parti, on parle d’autodafé et, misère, c’est la fin du monde, enfin du nôtre…

 

Sincèrement, faut pas sortir de St Cyr pour reconnaître la piètre qualité de l’argumentation économique de nos concitoyens (et dans concitoyen, il y a…citoyen).

 

Il suffit, pour avoir un échantillon représentatif, de lire les commentaires sur AV.

 

Les remarques de Rocard me gênent moins que celles de Morice, et pour tout dire, je trouve affligeant que l’on oppose systématiquement les travailleurs aux chefs d’entreprises et que l’on réduise l’image de ces derniers à celle des grands patrons.

 

Oui, pour comprendre ce que vit un (vrai) chef d’entreprise au quotidien, il faut avoir quelque connaissance des mécanismes de notre économie et oublier les « y’a qu’à ».

 

Ce chef d’entreprise-là, il se cogne tous les jours que Dieu fait des bâtons dans les roues, le même genre de bâtons que ceux qui nous sont mis, à nous, dans nos budgets personnels : baisse des ressources, augmentation du prix du nécessaire, banquier non-philanthrope et tout le tralala sur lequel on se retrouve tous à gueuler.

 

Alors vous savez quoi ?

 

Ben je serai pas fâché le jour où le français moyen sera capable de tenir une conversation avec un chef d’entreprise sur les moyens de sortir de la crise et de faire en sorte que tout aille mieux pour tous.

 

Et s’il faut qu’on crame des bouquins pour y arriver, je veux bien prêter mon briquet.

 

A un moment, les filles, faut arrêter de râler pour râler et se mettre au taf.

Sur ce…Bye

 

 


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