Parpaillot Parpaillot 22 janvier 2008 00:15

 

@ Auteur :

Merci de votre article, très intéressant et très bien écrit !

Vous avez le double mérite d’avoir lu, deux fois semble-t-il, ce rapport Attali, de l’avoir analysé pour pouvoir rédiger votre article, plutôt que de cultiver votre jardin …

Si je vous résume, pourrait-on dire que la montagne a accouché d’une souris, je parle du rapport Attali naturellement ?

Pour moi qui considérais Attali comme une référence, je suis un peu déçu, ce d’autant plus que si je souhaite lire ce fameux rapport, il faudra que je passe à la caisse comme vous l’écrivez … Jacques Attali met donc en pratique l’ordre marchand qu’il décrit si bien dans son livre « Une brève histoire de l’avenir » (voir le commentaire de ZEN et le lien y relatif en tête de ce fil) …

Pour en revenir à votre commentaire (réponse à M. Cursoux Gérald), relatif aux dépenses publiques qui devraient tendre vers plus d’efficacité, j’y ai réfléchi moi aussi. J’en arrive à la conclusion que le système porte en lui-même les causes de la perversion. En effet, c’est l’Etat qui définit les tâches de la fonction publique, et c’est ce même Etat qui définit les ressources et les prélèvements fiscaux qui servent à les financer. Le Parlement (législatif) qui devrait fonctionner en modérateur ne remplit pas son rôle, ou imparfaitement, du fait même de sa proximité avec le gouvernement (exécutif). Le citoyen se trouve ainsi dépossédé de ses droits démocratiques élémentaires me semble-t-il : il est condamné à payer ce qu’il n’a pas demandé ! S’il est tout à fait logique en démocratie que la minorité se plie aux décisions de la majorité, on ne peut prétendre que cette démocratie s’exerce dans ce cas d’espèce.

Le système actuel ne peut donc que conduire à une dérive vers plus de déficits budgétaires et un accroissement de la dette publique.

Pour remédier à cette situation, une solution consisterait à consulter les citoyens par voie référendaire pour leur demander quelles sont les prestations qu’ils attendent des services publics, en leur expliquant les enjeux, mais aussi les coûts afférents. Il va de soi qu’il faudrait agir de même pour le financement (prélèvements fiscaux, TVA, etc.) de ces charges. Les citoyens, qui sont contribuables de surcroît, seraient ainsi responsabilisés et prendraient leur destin en mains.

Est-ce une vision utopique ?

Merci de m’avoir lu, et à ceux qui ne partageraient pas ma vision, merci de ne pas m’agresser ! 

Cordialement !


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