CFrofro CFrofro 31 janvier 2008 12:30

Ah ! les frais bancaires...
Le problème est souvent que le client ne s’y intéresse que lorsque la banque les perçoit. Et qu’il est trop tard !

Achète t on une voiture sans se préoccuper de sa consommation, du cout de l’assurance et de savoir si elle rentre dans le box ? Non. Mais avec les banques, comme le compte chèque est gratuit et obligatoire, on regarde d’abord la proximité et la commodité d’accès. "t’es content de ta banque ?" à un copain et hop, nous voila client.
Mauvais calcul !

Seulement voila, il n’est pas simple de tout expliquer à un conseiller que l’on rencontre pour la première fois, de lui poser toutes les questions. D’autant qu’il a un autre rendez-cvous derrière et qu’il va souvent avoir envie de boucler rapidement (bacler ?) l’entretien.

Le meilleur exemple : les packages. Bien sur, pour une simple CB, le package à 20 euros par mois est inutile. Mais quand on sait ce qu’il y a dans un package et que l’on connait bien les conditions d’utilisation des produits qui le compose, on peut alors faire un vrai choix.
Une CB oui, mais aussi une autorisation de découvert, une assurance de moyens de paiements, etc...
Ca coute des sous ? Oui. OK, je ne prends pas le package.
Soit, mais pas de droit au découvert non plus. Donc ensuite, il faut assumer ! Et comme les découverts non autorisés coutent cher et qu’il faut demander à utiliser l’argent de la banque avant de faire le chèque, c’est lourd et à terme, plus couteux que le package...

Comme je l’ai souvent dis à mes clients (ben oui, je travaille dans une banque, moi aussi...) pour vivre à découvert, il faut être riche !

Alors, oui, les frais bancaires coutent cher. d’autant plus qu’on n’a pas pris le temps de regarder les tarifs, pourtant à disposition. On verra alors que si un chèque en euro émis en Allemagne occasionne des frais d’encaissement, un virement transfrontalier de faible montant n’est pas plus cher qu’un virement en faveur d’une autre banque. Le client a donc sa part de responsabilité dans ce qu’il supporte comme frais ; gérer, c’est prévoir. Et ne pas croire que le découvert est un dû.
Mais soyons honnete, les conseillers clientèle, largement pressurés par la hierarchie pour réaliser des objectifs très (trop !) ambitieux, sont aussi responsables.

D’ailleurs, certains se prennent même pour des banquiers ; alors qu’ils ne sont que de simple employés de commerce, avec un train de vie pas forcément plus élevé que celui de leurs clients...

Pas si simples les rapports clients / conseiller / banque. Cela pourrait pourtant souvent s’améliorer avec plus de communication et une meilleure prise en compte des regles du jeu par les uns et pas les autres.


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