Saï 5 février 2008 16:54

Mais vous savez, je suis entièrement d’accord avec ce que vous dites.

 

Comme vous dites un bon leader ne s’engagera pas s’il n’a pas les moyens de mener à bien sa mission. Je mets ici ma main à couper que le président de ladite commission connaissait d’emblée les limites des moyens à sa disposition, et l’efficacité toute relative qui en découlerait. Que la commission a quand même été créée parce qu’il le fallait, parce que l’opinion avait besoin de voir naître une telle structure, indépendamment des moyens dont elle disposerait. Comment faire autrement ? La politique est une affaire de compromis…

 

Le manque de suivi des projets que vous évoquez a pour principal responsable le diktat des exigences électorales. La préoccupation d’un gouvernement va être de se maintenir au pouvoir pour travailler sur le long terme, ce qui en démocratie implique des préoccupations électoralistes. Ce que n’est absolument pas, par exemple, le suivi rigoureux du travail et des moyens d’une commission de contrôle de la transparence, hélas. Et cette préoccupation passe avant celle de restructurer efficacement l’Etat, ce dans tous les gouvernements de n’importe quel bord dans tous les pays.

 

Alors imaginer un projet sur les dépenses publiques de l’Hexagone n’est certes pas la terre entière, en effet. Réaliser efficacement un projet d’assainissement de toutes les finances publiques du pays, il faut croire que c’est déjà plus délicat. C’est finalement ce qui me gêne dans toutes ces critiques lâchées de haut. A entendre certains, et vous en faites partie, ce serait si simple. Or il semble que l’expérience ait prouvé que ce ne l’était pas tant que ça…

 


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe