mr.powers mr.powers 13 février 2008 21:03

Je pense qu’il y a autant de définition du bon journaliste que d’internautes. J’ai la sensation que ce qui atteint le journalisme reléve du même phénoméne que dans la musique, à savoir la saturation d"une partie du public par une offre trop standardisée, et son refuge dans une offre alternative jugée plus authentique, car plus militante dans sa dynamique (et pas forcément sur le fond). Cela rappelle le phénoméne de longue traîne (http://fr.wikipedia.org/wiki/Longue_traine).

La bonne nouvelle, c’est qu’une petite partie de la population hisse le journalisme au rang d’art véritable. La mauvaise, c’est qu’une grande partie de la population renonce à se demander quel est le journalisme qui leur convient, produisant un effet de défiance envers une profession ne sachant plus vraiment sur quel pied danser ("Dès que j’avance l’idée qu’ [...] une force transversale apparaît, les journalistes m’avouent qu’ils sont rassurés à titre personnel mais, à titre professionnel, ils n’en ont rien à foutre").

Peut-être qu’il n’y a pas de bon journaliste parceque le contenu compte finalement plus que le contenant ? Ce que je veux dire par là, c’est que l’on se rappelle plus rarement du nom d’un journaslite que du contenu de son article.

Par contre, la véritable star de l’information aujourd’hui, c’est le commentateur ! Il est surprenant de voir que certains commentateurs sont attendus sur certains sujets, que la "notoriété" naît davantage de la réponse à un article que de l’article lui-même (pour poursuivre ma comparaison avec la musique, cela me rappelle ce phénomène qui consiste à se rappeler plus souvent du nom de l’interprête que celui du compositeur ...).

 

 

 


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