breizhnana 28 février 2008 09:30

 C’est aberrant de vouloir légitimer la torture dans un sens ou dans un autre. On lit même ici des mots comme "productif" ou "contre-productif"...  

La torture reste ce qu’elle est, quel que soit le visage ou la couleur de la victime ou du bourreau. Deux mots que personne n’emploie ici, c’est bizarre non, n’ayons pas peur des mots. Victime et bourreau. Toute torture n’est qu’un défoulement sadique du plus bas instinct de l’homme, une cruauté bestiale qui se défoule entre un mec qui se sent fort face à un autre totalement désarmé, quel qu’il soit, . C’est la plus grande bassesse humaine. Il n’y a aucune excuse à avoir, quelles que soient les circonstances. Guerre ou pas guerre ça veut dire quoi, le bourreau se sentira toujours dans un climat de guerre puisqu’il y a conflit. D’opinions, d’intérêts ou de pouvoirs. La torture a été allemande, mais elle a aussi été française en Algérie (ou ailleurs). Tout bourreau ressemble à un autre. La torture est le propre de l’homme, ou plutôt fait appel à ce qui est le plus sale dans le propre de l’homme. Ce sont nos penchants les plus vils qui nous différencient de l’animal. C’est quoi la torture : faire souffrir et y trouver une forme de jouissance. 

En quoi cela est-il défendable un seul instant ? ...


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