Icopas 7 mars 2008 19:57

"L’avoir "c’est bien simple lorsque l’on a des biens immobiliers, une retraite assurée alors vous me faites bien gausser... De plus, nous choyons nos enfants largement plus que vous , les besoins de nos têtes blondes d’aujourd’hui sont plus important qu’il y a trente ans...

 

Bien bien bien, encore un qui mélange la propagande et les faits.

Sais-tu qu’à une époque beaucoup ne cotisaient à aucune retraite et que les générations qui suivirent durent assurer une retraite à ceux-ci, et ils le firent avec honneur. C’était bien pire que maintenant où ce n’est qu’une retraite insuffisemment financée (à peu près +0.5% du PNB suffirait pour assurer un équlibre aisé des régimes de retraite).

Parler en termes de génération est un peu la dernière cartouche de ceux qui ont essayé d’opposer travailleurs français et immigrés, puis salariés du privé et salariés du public, maintenant il faut agresser ces profiteurs de retraités à 1000 euros pour les opposer aux pauvres jeunes....

Je ne pense pas que cela soit très futé ni très juste.

1968 ne fut pas affaire de quelques jeunes bourgeois ayant besoin de se dévergonder, mais fut affaire comme maintenant de dispute sur l’avenir, la liberté et le partage.

L’avant-68 aurait fait péter les plombs des jeunes de maintenant devant une telle pression sur les individus, une telle tristesse sur la société, ce pays sortait juste d’un cortège de guerres incessantes (2e mondiale, Indochine, Algérie) où un grand nombre de jeunes furent envoyés au cauchemar. Des menaces de guerre mondiale planaient en permanence (à 2 doigts en 1962 avec Cuba) , l’Indochine vivait un cauchemar sans issue écrasée par les bombes, 68 ce fut également les divisions blindées russes dans Prague, la conscription obligatoire, des droits differents entre hommes et femmes, la quasi-impossibilité de vivre ensemble sans être mariés (ne parlons pas de la possibilité d’être homosexuels), un sexisme ordurier, .....

Le monde était triste, gris, violent , dur, alcoolique, les puissants l’étaient comme ils le sont maintenant.

En vouloir à ceux qui subissaient ces puissants, comme ils les subissent maintenant ne me semble pas trop juste.

 Parler de besoins plus grands dans le désir d’éduquer des chères têtes blondes de maintenant c’est tout à fait surprenant. Les besoins n’étaient pas moins grands avant sauf à penser que les unes valaient moins que les autres.

Par contre que nos désirs pour ces chères têtes blondes, brunes, rousses, des petits de maintenant soient plus grands, ça ok. 

 

 


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