masuyer masuyer 21 mars 2008 09:04

Bonjour Gazi,

pour ce qui est des "économies réalisées" dans le cas de l’utilisation d’armées privatisées, elle ne m’apparaissent pas si évidentes.

On peut effectivement penser que contrairement à une armée d’Etat, une armée privée ne coûte que si l’on s’en sert. Pourtant, ces coûts doivent être assumés par l’entreprise. Deux solutions s’offrent à elles :

- Par un puissant lobbying, s’assurer que son client, en l’occurrence l’état fédéral états-unien, soit perpétuellement en conflit.

- Inclure dans son prix de prestation, les périodes de travail non-productif, qui génèrent aussi des coûts.

Une armée nationale faisant appel à la conscription s’appuie sur du travail bénévole (en faisant appel "au devoir sacré envers la mère-patrie), ce que ne fait absolument pas une armée privée (il y a fort à parier que les appointements des Blackwater sont supérieurs aux soldes versées aux militaires des armées régulières).

L’avantage n’étant pas tant dans le coût que dans la souplesse et de s’abriter de toute contestation citoyenne. De plus, le "contribuable" a ainsi l’impression de ne pas supporter le coût de la guerre. Une sorte de service supplémentaire faisant la valeur ajoutée des armées privatisées


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