Alain MALAULT Alain MALAULT 31 juillet 2008 16:59

Bravo pour cet article. ll a le mérite de poser les termes de la controverse.

Oui le gouvernement semble avoir opté du coté de « ceux qui ne voient que des cas individuels, à traiter comme tels pour le bien de l’entreprise."

En revanche il apparait (et c’est surprenant) que le patronat, poussé par les syndicats de salariés a admis - en signant l’accord sur la prévention du stress au travail - d’intéger pour part la seconde thèse sur la responsabilité du management et de l’organisation. Les négociateurs du MEDEF sont-ils devenus pour autant adeptes de Deming ?

Comment en management à la fois ouvrir l’espace à l’expression du talent personnel et encourager l’investissement individuel, tout en favorisant la solidarité d’équipe, et en valorisant l’intelligence collective : c’est dans la maîtrise de cette dialectique des contraires que je reconnais personnellement le bon manager, mais aussi le bon enseignant... L’un et l’autre doivent surtout se garder de toute vision totalisante, globalisante, uniformisante ; se garder d’une mise en œuvre à la lettre des méthodes et systèmes de management ou pédagogiques, se prémunir des tentations d’adhésion systématique aux "écoles de pensée", préférer "penser sa pratique" pour lui garder du sens.

Je partage avec vous ce questionnement (depuis longtemps) à la fois comme manager (je dirige une entreprise de service avec 50 collaborateurs), comme formateur et conseil de managers et ancien enseignant, comme parent d’élève et d’étudiant...c’est d’ailleurs sous cet angle que je m’exprime au sujet de "l’école du stress" dans un récent article dans les colonnes d’AGORAVOX et sur mon blog.





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