Méric de Saint-Cyr Méric de Saint-Cyr 31 mars 2008 11:16

En somme, votre interprétation de ce chapitre 11 de l’évangile de Jean revient à en faire un récit symbolique, volontairement "codé". Un message politique travesti sous la forme d’un récit mythique.

J’aime assez cette approche, si c’est bien ce qu’il fallait comprendre.

Dans la mesure où il n’existe aucune preuve de l’existence historique de Jésus et où tous les historiens sérieux (c’est-à-dire non inféodés aux croyances invérifiables véhiculées par le christianisme, vaste délire collectif) ont abouti à la conclusion que jésus n’est pas autre chose qu’un mythe, voir dans ces récits un ensemble de messages codés à portée sociale et / ou politique est sans doute une très bonne explication. En tout cas, beaucoup plus vraisemblable que de prendre les texte au pied de la lettre.

Pendant la guerre 39-45, la BBC diffusait des messages codés que seuls les intéressés pouvaient comprendre. Il y eu ainsi les célèbres phrases prononcées par le général De Gaulle : les carottes sont cuites, il n’y a plus de tabac dans la tabatière…

Votre article fait le pendant à un autre article publié ici-même aujourd’hui sur Benoît 16. C’est amusant. Je veux dire que même si un jour il est définitivement prouvé que Jésus n’a JAMAIS existé, ce n’est malheureusement pas demain la veille qu’on sera débarrassé de ce virus, de ce fléau que sont les religions !


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