Leekid 10 avril 2008 18:39

M. verhille, je n’entendais pas débattre quant à la fonction et l’inefficacité des syndicats en France. Ce n’était pas l’objet de mon propos. Je tenais juste à dire que je vous trouve bien optimiste, quand vous m’accusez (cette fois) de "sous évaluer l’aptitude de ces salariés à « défendre leur beefsteak ». Qu’il n’y ait que des loups n’est sans doute pas exact, mais qu’il n’y ait que des agneaux ne reflète pas la réalité non plus.

Je réagis aussi à ça : "Et ces « petits » ne sont pas entourés de collègues qui ne seraient que des loups à leur égard dans leur entreprise, ils trouvent habituellement facilement assistance et appui même" Personnellement, ce que je constate, c’est tout le contraire ! Individualisme et tirage de couverture à soi, voilà ce que je vois au quotidien. Alors que votre monde est peuplé d’êtres philantropes et altruistes, n’hésitant pas à aller de l’avant pour négocier de meilleurs conditions pour un confrère, moi je vois surtout des gens qui se disent "si lui obtient moins, moi je peux avoir plus". Mon monde est peut-être caricatural, mais pas plus que le vôtre.

Ensuite, vous dites : "Mais surtout, lorsqu’il n’y a pas de chômage, lorsque les « affaires » tournent normalement, les patrons, à l’exception de certains énergumènes où il ne faut pas mettre les pieds, courtisent ces gens. Ils leur courent après." Je crois qu’on est pas dans cette situation actuellement, et d’ailleurs, le serons-nous un jour ? J’ai de sérieux doutes quant au fait que le plein emploi fasse l’affaire des employeurs. Qu’est-ce qui est le mieux pour ces derniers ? Un taux de chômage élevé, qui met les demandeurs d’emploi en position inconfortable pour négocier leur contrat, ou l’inverse ?


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