C’est ce que l’on pourrait appeller un "publi-journal", et c’est effectivement la tendance. Rappellons que la presse française avait il y a quelques années la particularité de n’être financée qu’à 50% par la publicité, contre 66% de moyenne occidentale et 90% aux Etats-Unis. Nous rejoignons, donc.
Il y a par ailleurs de moins en moins de cloisonnement entre d’un côté publicité, et de l’autre information et entertainment. Aujourd’hui, l’information est publicitaire. L’entertainment aussi : il n’y a qu’à voir la quantité de marques mises en évidence au cinéma.
Plus anecdotiquement, GTA a au moins l’avantage d’avoir été dans ses versions précédentes effectivement le produit "culturel" le plus vendu au monde. Il est donc logique que les précommandes soient élevées, et ça ne prouve pas que le produit doive se planter. J’avais été plus choqué par le battage fait autour de Noël sur l’I-Phone, produit débile présenté comme la dernière merveille.
Sans vouloir trop ajouter au buzz, je trouve personnellement que GTA 3 était un plutôt un bon jeu. Mais le présenter comme "violent, amoral et addictif" est un gag publicitaire : c’est un jeu de baston, c’est tout. Si on veut parler d’addiction, il faut regarder plus vers WoW, où il y a des cas sérieux.
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