J’allais oublié : Il n’est pas question de référendum chez Kant car pour lui précisément ce n’est qu’une technique liée à la démocratie d’opinion pour laquelle il n’a qu’une confiance pour le moins limitée dans les conditions (au moins en son temps ?) où, dit-il, la majorité des citoyens semblent préférer se laisser conduire par d’autres que se conduire et penser par eux-mêrmes. En cela il préfère pragmatiquement le despotisme éclairé (Frédéric le Grand), sur fond de liberté de penser et d’expression, à une démocratie directe (à la Rousseau) Kant est sur le plan politique un réaliste pour lequel l’idéal n’est jamais immédiatement ou inconditionnellement réalisable. Lire "le traité de paix perpétuelle".
Mais vous avez raison en ceci que j’aurais dû écrire : Kant n’aurait pu faire (de son point de vue philosophique) de cette question une question de principe (catégorique) mais seulement une question technique .