Elysion 13 mai 2008 16:01

 Et quand c’était Latin / Grec qui servait à la sélection, c’était forcément mieux ?

 

Qu’est-ce qui vous gène :

 

1) La sélection ? Si oui, euh... Vous voudriez peut-être monter dans un avion conçu par une équipe d’ingénieurs dont chacun d’entre eux a obtenu son diplôme à la grande loterie de l’éducation nationale ?

2) La sélection par les mathématiques. Si oui, par quel critère objectif de sélection remplacer les mathématiques ? Les sciences humaines me semblent manquer d’objectivité. Les sciences "dures" font énormément appel aux mathématiques, donc inutile de vouloir les aborder sérieusement sans une bonne boîte à outils mathématiques. Reste les thèmes et les versions basées sur Eschyle et Cicéron.

3) Le manque d’étudiants en filières scientifiques post bac ? Si oui, comment améliorer les choses ?

(Réponses multiples possibles)

 

En plus, j’ai l’impression que ce qui gène en général, c’est le refus de l’excellence, le refus non seulement de l’effort, mais du simple fait que d’autres puissent goûter à l’effort. Oui l’école n’est pas drôle, oui ce n’est pas une fête permanente, et non il n’y a pas de raison pour que cela change. Réaliser une démonstration mathématique est tout sauf quelque chose qui ne demande pas d’effort : tous les formulaires du monde, contenant toutes les formules trigonométriques, formules de dérivation, développement limités et autres outils mathématiques que le bon dieu peut bénir ne vous permettront pas de résoudre le problème du bac de votre gamin. 

Par certains côtés, réaliser une démonstration mathématique s’apparente à de l’alpinisme, et dans certains cas, on en vient à ouvrir une nouvelle voie vers le sommet, une voie que le prof colleur n’avait pas forcément perçue. Et comme l’alpinisme, c’est la plupart du temps parfaitement inutile, égoïste et donc totalement gratifiant.


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