Sylvain Reboul Sylvain Reboul 10 juin 2008 15:40

L’internationalisation du capital par le biais des investissements financiers sur le pan mondial est décrite dans "Le Capital" comme inéluctable pour accroître le taux d’exploitation afin de compenser la baisse tendancielle du taux de profit moyen..

Ce que Marx n’avait pas prévu c’est la puissance des produits dérivés et la titrisation (ou déresponsabilisation généralisé du capital financier anonyme) qui sont les moyens d’assurer la domination de l’économie spéculative sur l’économie industrielle ou entrepreneuriale.

Mais cela ne change rien au pronostic global de Marx : la puissance financière est indissociablement liée à l’internationalisation irreversible du capital et celui-ci , par tous les moyens les plus sophistiqués, vise à accroître les profits des investisseurs (directs ou indirects) et à socialiser les pertes. Ce qui s’appelle spéculer sur fond d’exploitation croissante du travail sur le plan mondial.

Nous y sommes et Marx est parmi nous.


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