jaja jaja 21 juin 2008 18:39

Vous faites un constat très juste de la situation générale et de la morosité ambiante dans ces cortèges syndicaux. J’aurai préféré que vos (très bonnes) questions deviennent des affirmations avec ébauches de solutions..

"Quel rôle jouent réellement les confédérations syndicales ? Défendent-elles encore l’intérêt général des salariés  ?"... A cette question je réponds que les directions syndicales jouent, en pleine conscience, le rôle de frein qui sera de plus en plus notoire au fur et à mesure que le mécontentement des salariés augmentera et cherchera à s’exprimer.

"Sont-elles encore légitimes à conduire la lutte sociale quand elles s’enferrent dans une stratégie des « temps forts » incapable, aujourd’hui encore, de construire un vrai rapport de force..." Évidemment non, ces journées bidons ne sont d’aucune utilité pour construire un vrai rapport de force tandis que les directions syndicales refusent de "mettre le paquet" sur des luttes significatives. Lors du conflit du CPE toutes empêchèrent  le lien avec la jeunesse en liant au CPE la revendication de la suppression du CNE et des contrats précaires qui concernait les salariés au premier chef.

Ainsi les Confédérations continuèrent leurs grèves-bidons empêchant la jonction salariés-jeunes dans ce conflit dur, aux cortèges animés et offensifs, ce qui était leur but d’ailleurs...

"c’est peut-être le signe que le peuple doit se réapproprier le politique, reprendre son destin en main et en redevenir l’acteur principal." Ce n’est pas peut-être, c’est sûr !

"Peut-être est-ce le moment d’imaginer d’autres formes de lutte, d’autres formes d’organisation ?"

Eh oui c’est le moment ! Pour ma part je travaille avec le Nouveau Parti Anticapitaliste .. on verra bien !


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