krolik krolik 1er juillet 2008 10:15

@JCM
Et ne pas oublier que l’effet d’un nuage de Tchernobyl sur un autochtone Corse se nourrissant en produits locaux, effet cumulé sur 30 ans, est équivalent à ce que l’on prend en dégats radioactifs (sieverts) à un aller simple Paris-Los Angeles.
Il y a du personnel naviguant qui se fait deux aller-retour par semaine.

En fait pour estimer les "dégats radioactifs" exprimés en sieverts sur l’homme il faudrait passer à une échelle logarithmique comme l’estimation des puissances de séismes. En échelle linéaire simple ça met la frousse très facilement, et c’est là-dessus que les anti-nucs jouent à faire peur.
A Paris, "terrain sédimentaire" on se prend naturellement 0,1 microsievert par heure.
Le lieu le plus naturellement radioactif dans le monde, au delà de ce qu’il y a au Kerala en Inde ou au Brésil sur la plage de Guarapari, se situe en Iran au bord de la Caspienne dans la ville de Ramar. Là il a été mesuré des débits de doses allant jusqu’à 150 microsieverts/heure soit 1500 fois plus qu’à Paris... Et pas de maladie particulière..
Il y a dans le coin un gisement d’uranium qui incite les Iraniens à utiliser cette ressource
Donc l’échelle de la radioactivité naturelle est très large. Lorsque la Criirad hurle avec des considérations du genre : vous voyez ici on trouve au sol 300Bq/m2 et là 6000 Bq/m2, il y a donc une pollution inacceptable etc...
Mais dans le rapport 1 à 20 c’est franchement rien du tout. Pour que celui devienne digne d’intérêt il faut dépasser les rapports 1 à 1000, et plutôt 1 à 10 000.

Rien que dans une vallée des Alpes, à la suite d’une orage la radioactivité naturelle dans l’air est multipliée par 100 en quelques minutes du fait du radon rabattu par la pluie. C’est très spectaculaire. Et le rapport 1 à 100 c’est encore des cacahuètes..


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