Iroquois Iroquois 8 juillet 2008 18:46

La médiathèque avait un intérêt aussi parce qu’il fallait un lieu pouvant accueillir le fond important et prestigieux conservé à la bibliothèque Villon et que la disparition de celle-ci libérait de la place pour le musée des beaux-arts. 
Le choix d’implanter la médiathèque rive gauche était critiquable aussi car rive gauche nous trouvons des médiathèques sur d’autres communes limitrophes. C’est ici un paramètre que vous avez oublié de mentionner et qui pourtant est important.
On ne doit plus raisonner en terme de ville mais de communauté de villes. C’est particulièrement important ici au vu de la taille de la ville centre (110 000 hbts) par rapport à son agglomération (410 000). 
Pour la 2e fois, son président se nomme Laurent Fabius. Pour la 2e fois également, il le devient alors que Rouen est occupé par une personne de son parti. Pour autant, n’ayant jamais eu le courage de venir se présenter sur la ville centre, il n’a cessé de défendre les intérêts de "ses" communes au détriment de Rouen. Nous l’avons vu avec l’exil d’une partie de l’université au madrillet et la construction du métro, où l’intérêt de pouvoir désengorger la ville centre est devenue son intérêt de desservir "ses" communes.
Dans cette affaire, L.Fabius a imposé ce choix de destruction à Mme Fourneyron en lui promettant le palais des sports, équipement indispensable pour le nouveau maire de Rouen qui voudrait accueillir les jeux olympiques de la jeunesse.
La proximité politique ne fait pas la synergie, et comme précédemment où excédé l’ancien maire de Rouen socialiste avait choisi de soutenir Ségolène Royal, il sera intéressant de suivre la position de Mme Fourneyron face à Laurent Fabius. Il semblerait toutefois qu’elle n’ait ni le caractère, ni le talent pour s’affirmer. 
Pour l’instant donc, cela ne change pas : la ville de Rouen reste isolée dans une agglomération hostile. 


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