claudefernandez 17 mai 2018 04:10

et @Rétif Je me suis livré à l’étude d’enregistrements sonores et ils confirment ce que vous dites. En français, il existe une loi de limitation, l’accent tonique se trouve sur l’avant-dernière syllabe ou la dernière syllabe (alors qu’en grec par exemple cela va jusqu’à l’antépunultième). pas de différence fondamentale avec les autres langues romanes, sauf par exemple en italien pas de loi de limitation, et en espagnol c’est comme en grec. Je voudrais insister sur le fait que le terme d’e muet est totalement impropre, raison pour laquelle on l’a remplacé par le terme de e caduc. Le e se prononce très souvent, qu’il précède ou non un arrêt temporel, mais il peut être plus ou moins prononcé, apocopé parfois, et uniquement à l’intérieur d’un syntagme. En poésie classique, tout e final à l’intérieur du vers est prononcé quasiment comme les autres syllabes. En prose, il est souvent apocopé (55 à 60 % des cas selon le registre de langage), mais devant un arrêt temporel il existe obligatoirement sous forme très faible (e asthénotonique). Voltaire en atteste de manière évidente dans sa correspondance avec Deodati de Tovazzi. Pour en savoir plus sur le, je vous propose ma page :http://www.auteurs-auvergne-bourbonnais.fr/e_ferme_et_declamation.htm
et la vidéo youtube correspondante
Claude Fernandez, auteur de poésie épique (en lecture libre sur internet)

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