fredleborgne fredleborgne 19 août 2008 22:01

La génération aujourd’hui dépendante est aussi celle qui a su profiter de l’après 68 à son avantage, avec de bons salaires, une vraie administration tandis que les jeunes à partir deds années quatre vingt se tapaient le chomage. Aujourd’hui, cette tranche (40 - 60 ans) , après avoir connu le chomage, doit payer pour ses enfants qui gagnent peu avec leur travail, et pour bientot pour ces mêmes vieux sans mémoire, qui ont une retraite correcte si on considère ce que touche un jeune smicard qui bosse et qui doit élever une famille, une longue vie encore devant eux et servent de pretexte à des soins aussi couteux qu’inutiles car les seuls progrès sont des ralentissement de la déchéance, ce qui la rallonge d’autant.
Vont-ils pour autant mourir dignement ? Non, ils vont juste pourrir et baver plus longtemps dans les hôpitaux, de mauvaise alimentation (mais couteuse), de maladie nosocomiale, et d’acharnement thérapeuthique, par intoxication avec des médicaments testés sur eux (avant que les vraiment efficaces servent aux élites), ou de suites d’opérations aux objectifs douteux sinon de trouver du boulot aux chirurgiens qui ne peuvent pas soigner les gens qui travaillent, paient la sécu mais n’ont pas les moyens de se faire opérer car il faut payer des dessous de table.
Au moins, le cancer du poumon à 65 ans permettait de partir avec toute sa tête, d’être regretté et de permettre au système de retraite de fonctionner illusoirement car peu de gens en profitaient vraiment. Aujourd’hui, la mort des vieux devient un soulagement pour les proches, et une rentrée d’argent pour les vautours. Combien d’héritages, grace aux "hypothèques pour vieux" vont finir dans les poches des banquiers ? A part que, à prendre tout l’argent des petits, et à leur prendre leur maison, les banques ont fait couler l’immobilier et le crédit, et en appellent aujourd’hui à l’état, menacées de faillite y compris au pays de l’oncle SAM.

Ou est passé l’argent ? Qui va payer pour les vieux de demain ?

Si on ne se révolte pas aujourd’hui, il vaudra mieux se suicider demain plutot que d’attendre une honteuse délivrance dans une boue mélée de merde.

Quand je pense qu’on taxe les clopes. Même ce dernier plaisir ne nous sera pas accordé.

Toi, passant, qui m’entendra gémir de douleur dans une sombre ruelle, bouffé de l’intérieur, vient et généreusement, écrase-moi le crane d’un coup sec...


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