E-fred E-fred 4 septembre 2008 11:05

à Morice

C’est une très bonne hypothèse que de faire le parallèle avec l’Indochine et votre article pose de très bonnes questions.

Comment sont donc traités les renseignements de retour d’opérations ? C’est à croire que l’on refait toujours les mêmes erreurs !

Lorsque les vivants deviennent sourds, faut-il se taire ? Y-a-t-il un sens à parler dans le désert du silence des autres ? Ce sont les questions que je me posais car depuis vingt ans, en vain, j’essayais de faire entendre les voix des Afghans. "

Au-delà de son coup de cœur pour un pays et son peuple, Christophe de Ponfilly pousse aussi son coup de gueule. " Un cri dans les montagnes afghanes, un cri dans la cacophonie et l’impressionnante masse d’informations qui submerge les Français ". Tout au long du livre, il n’hésite pas à critiquer toute une presse. " Rares sont ceux qui ont brillé par leur rigueur et leur sensibilité. Beaucoup ont considéré avec arrogance et mépris les Afghans " loqueteux " qui étaient pourtant, en dépit des apparences, plus civilisés qu’eux à bien des égards. " De Ponfilly ne mâche pas ses mots : " Rien ne remplace l’expérience du terrain lorsqu’il s’agit de mesurer l’exacte réalité d’un conflit. C’est autre chose que d’écrire un éditorial confortablement assis dans son fauteuil. " Les clichés véhiculés très souvent par les médias le révoltent. Sans parler bien sur de la désinformation. L’Afghanistan ne se résume pas uniquement à l’ennemi n°1 des Etats-Unis, Oussama Ben Laden, aux talibans ou encore au port du tchadri, ce voile qui recouvre les femmes afghanes de la tête au pied.

http://www.cyberscopie.info/pages/art_sources/art34_sources.html 


"Kaboul sera bientôt sous leur feu" ?
Et ce coup là, il n’y aura plus Massoud !


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