La Poste, un SERVICE PUBLIC ?
Bien qu’ayant étudié quelques années le droit administratif, je n’en démords pas de cette définition : un service public, c’est, selon moi, un service rendu au public, D’ABORD. Après viennent les considérations de droit.
A-t-on perdu notre bon sens ?
Quel service public ? ok pour la proximité dans les campagnes. Mais ensuite...
Qui à part les retraités et les demandeurs d’emploi peut aller chercher un courrier rec ou un colis ? Vous avez vu les horaires des bureaux de poste ??? Et les horaires de levée (16h00 à Strasbourg). Et les retards récurrents sur les colissimo, les chronoposts, les jours de grèves ? Et les taux d’intérêts au rabais payé par le contribuable (la Banque Postale se paie le luxe d’être déficitaire) ?
A qui cela profite -t-il à part aux quelques irréductibles gaulois qui travaillent à la POste ?
Voilà la définition du service public à la française : on ouvre un bureau de poste de 14h00 à 17h00 (ex. Agence Rhin à Strasbourg), on met des guichetiers dépressifs au comptoir qui maugréent au premier renseignement demandé, on fait attendre minimum 10 minimum tous clients qui se présentent (surtout s’il a l’air souriant) et... Label Service public, on dit à tous les gars du bureau de poste : vous pressez pas, on a encore une grèce à préparer, de toute façon on a la sécurité de l’emploi et une bonne retraite.
Le service public à la française, c’est d’abord le service public des fonctionnaires.
La poste a besoin d’un bon coup de ménage. Merci Bruxelles et vive l’Europe.
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