Depuis 1976 EDF n’a plus touché un sou de l’état donc du contribuable et a été obligé d’emprunter sur les marchés internationaux pour construire son parc nucléaire. Donc si aujourd’hui EDF bénéficie d’un retour sur investissement rien d’anormal à cela dans un monde capitaliste, de plus le prix du Kw/h reste en France un des plus bas du monde. Ce qui risque de ne plus être le cas le jour (sans doute très prochain) où EDF sera entièrement privatisé et où les actionnaires se gaveront grave sur le dos des consommateurs, comme ils ont coutume de le faire avec l’eau par exemple. De plus la corruption politique comme mode de traitement des marchés public n’est pas (encore) rentrée dans les moeurs d’EDF ce qui n’est certes pas le cas des compagnies des eaux dont les pratiques de ce genre sont monnaie courante et dont l’opacité comptable fait régulièrement la une du "Canard enchainé"
Certes il doit être possible de faire baisser le prix du kw/h, pourquoi pas ! Mais que diront alors les opérateurs privés, tels Powéo, ou Suez, qui pleurent régulièrement auprès de Bruxelles pour la disparition du tarif régulé qui soit disant ne leur permet pas de vivre ?
C’est l’habituel cynisme des zélateurs du capitalisme qui plaide pour la liberté (surtout celle du renard dans le poulailler) de casser les vilains monopoles publics, pour créer les gentils monopoles privés.
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