Thierry LEITZ 29 septembre 2008 11:26

@ Forest Ent

Excellent billet comme à l’accoutumée, a la fois renseigné et lucide. Jusqu’ici, les faits vous donnent raison. Votre analyse de la suite est dans la même veine. Désolé pour les libéroptimistes admirateurs inconditionnels de l’Amérique.

Les mauvaises dettes pour devenir "bonnes" impliqueraient une solvalbilité sûre des débiteurs : c’est loin d’être "sûr", vu la récession qui se profile, avec son chômage, ses restrictions çà et là. Donc, en plus des dettes certifiées (maisons soldées à la hâte en-deçà du montant financé à crédit, plus celles invendables avant travaux suite aux dégradations causées par des spoliés à la rue) il y aura d’autres dettes qui basculeront dans la catégorie mauvaise. Si j’ai bien compris...

Et je vois mal ce qui pourrait, d’un coup leur redonner de la qualité vu qu’aucune remise en cause profonde du fonctionnement de l’Etat US et des moeurs US n’est vraiment étudiée. Ainsi, pas de réduction de l’activisme guerrier en vue... pas de taxation des carburants non plus, pas de retour au réel en matière de consommation apparemment...

En tout cas, ce n’est pas ce que veut l’élite de milliardaires qui est aux commandes. Alors on réendette massivement les générations futures, via le déficit public. Avec des garanties de remboursement vacillantes pour les épargnants mondiaux en tête Japon et Chine.

In fine, cette crise aura le mérite d’une "cure de vérité" ramenant peut-être une majorité d’Etatsuinens à réviser les normes de "l’american way of life", et soyons fous, les dresser une bonne fois contre leur lobby militaro-industriel et ses errements géostratégiques dont les coûts deviennent insupportables pour eux-mêmes et la planète entière...

Il faudra bien remettre les pieds sur terre... Atterrissage "dur" comme on dit en aviation... Bon courage à tous ! Et "il faut cultiver votre jardin" dixit Voltaire !


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