armand armand 2 octobre 2008 13:46

Et si le clivage se trouvait ailleurs : entre tenants d’une économie du concret et une économie du dématérialisé ?
 En effet, le capitalisme moderne, en ’titrisant’ à l’extrême et en bannissant une monnaie à valeur intrinsèque a permis de gonfler à l’extrême la masse monétaire au profit de quelques joueurs de casino financier.
Pour le reste de la population, un sou reste un sou au moment des courses... Et on l’a poussé au crime en faisant miroiter un crédit quasi-illimité destiné à assouvir son ’immediate gratification’, promue valeur absolue dans nos sociétés.

Le respect d’un étalon concret et limité en matière de monnaie est le meilleur garde-fou contre ces dérives. De même, limiter le marché à ce qu’il est, étymologiquement, l’achat et la vente de produits et de services au cours du jour, au comptant, avec de l’argent dont on dispose réellement, permettrait d’assainir la situation.

Au vieux dicton "le crédit est mort, les mauvais payeurs l’ont tué", on devrait adjoindre "le crédit est mort, les marchands d’illusions l’ont tué."


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