Les Bourses européennes ont clôturé globalement en baisse mardi, même si les places parisienne et londonienne sont parvenues à opérer un léger rebond.
L’indice parisien CAC 40 a gagné 20,24 points, soit 0,55%, à 3.732,22, après avoir plongé de 9,04% lundi, sa plus forte baisse depuis sa création en juin 1988.
Les compartiments de la banque et de l’assurance ont à nouveau fortement pesé sur la tendance, cédant respectivement 3,91% et 2,49%.
Les banques britanniques ont particulièrement souffert. RBS a dévissé de près de 40% à 93,4 pence, son plus bas niveau depuis fin 1993. Lloyds TSB a perdu 12,93% à 233,5 pence et Barclays 17% à 283 pence.
Le Premier ministre britannique Gordon Brown et son ministre des Finances Alistair Darling avaient une réunion ce soir sur la crise financière avec le gouverneur de la Banque d’Angleterre Mervyn King.
Dexia a abandonné 13,31% à 5,90 euros, après l’arrivée d’un nouveau tandem à sa direction, l’ancien Premier ministre belge Jean-Luc Dehaene et Pierre Mariani, venu de BNP Paribas, qui a pour sa part repris 1,37%.
Les transactions boursières sur le groupe financier belgo-néerlandais Fortis restent elles suspendues, jusqu’à ce que Fortis publie un communiqué sur les conséquences financières des différents accords passés récemment.
Du côté des éléments de soutien, qui ont permis à l’indice paneuropéen Eurofirst 300 de limiter son recul (-0,18%), la Réserve fédérale américaine a décidé de créer une ligne de crédit spéciale pour acheter des billets de trésorerie (papier commercial).
L’Union européenne a réaffirmé de son côté sa volonté unanime de garantir les dépôts bancaires de quelque 490 millions de citoyens européens et de venir en aide, au cas par cas, aux banques le nécessitant.
Stanislas Dembinski
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