Philippe D Philippe D 15 octobre 2008 19:00

Oui 1 des conseillers de Gordon Brown est Greenspan.
Et cela n’empèche pas Joseph Stiglitz, lui aussi de défendre les memes mesures.
Il s’agissait de mesures d’urgence.
La suite des choses reste à définir rapidement.

Article : Le Monde
Le prix Nobel d’économie 2001, l’Américain Joseph Stiglitz, a estimé samedi que face à la crise financière actuelle, il fallait "une solution commune à tous les pays d’Europe" et autoriser dans l’immédiat un déficit public supérieur à 3% du PIB.
"Pour résoudre la crise en Europe, il faut des solutions européennes", affirme Joseph Stiglitz dans un entretien au Monde daté de dimanche-lundi.
"Proposer une garantie de dépôt dans un pays et pas dans un autre, par exemple, ne fait que distordre la compétition entre banques : il est tellement facile de changer d’établissement au sein de l’Union", fait-il valoir.
Selon lui, il faut aussi, "dans l’immédiat", "autoriser un déficit public supérieur à 3% du PIB", qui est la limite autorisée par le Traité de Maastricht.
"Le statut de la Banque centrale européenne, qui est focalisée sur l’inflation et non sur la croissance, est aussi un problème", juge-t-il.
Interrogé sur le mouvement de défiance actuel vis-à-vis des banques, Joseph Stiglitz estime que "les banquiers se sont très mal comportés" et qu’il "faut revoir toute la manière de réguler le système".
"Il y a un trou dans le bateau et l’urgence est de le réparer, comme dit Ben Bernanke", le président de la Réserve fédérale américaine (Fed), relève-t-il. "Mais il faut aussi changer le capitaine. Ce bateau est conduit par un alcoolique, qui nous mène encore droit sur les rochers", poursuit-il.
Pour Joseph Stiglitz, la crise financière actuelle est davantage comparable à celle de l’Indonésie en 1997-98 qu’à celle de 1929. "Il y a dix ans, cette crise financière s’est transformée en grande dépression", rappelle-t-il.
Selon lui, "les remèdes apportés jusqu’ici ne résolvent qu’une partie du problème". Critiquant notamment le plan Paulson, il juge qu’en rachetant les mauvaises dettes des banques, l’Etat américain "va transformer des pertes anticipées en pertes réelles".
"Son plan consiste à faire une transfusion sanguine à un malade qui souffre d’une hémorragie interne", affirme-t-il, comme il l’avait dit début octobre à Vienne.
Selon lui, "le plan britannique qui consiste à injecter du capital aux banques est une meilleure option".

Forest, je me permets de renouveler ma question : Quel est votre avis ?


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe