Le péripate Le péripate 5 novembre 2008 10:44

Pas de problèmes Eloi, nous ne sommes en effet pas toujours disponible.

La question des sources de l’idée que vous vous faîtes du libéralisme est pourtant de la première importance. Car vous faîtes une critique de la sociale démocratie aux moyens des idées sociales démocrates, tout en baptisant arbitrairement ceci "libéralisme". 

A un certain niveau de généralités, le débat ne peut être fructueux, tellement il faudrait déconstruire votre texte, je recule devant l’ampleur de la tâche.

Je peux quand même vous donner la référence d’un organisme qui travaille sur le thème écologie/propriété. Ici. et ici, un texte très complet, en anglais.

Oui, se poser la question du "meilleur" alliage état/ordre spontané est une question légitime. Elle est loin d’être tranchée chez les libéraux, minarchistes et anarcho-capitalistes ont chacun des arguments recevables.

On peut pourtant faire l’observation très générale et empirique que la liberté économique va de pair avec le bien-être, c’est à dire qu’il est difficilement contestable que l’une croît avec l’autre. Cependant, corrélation n’est pas raison, je l’accorde volontiers. Mais, comme d’un autre côté, je tiens pour vrai qu’il n’est pas possible d’expérimenter en matière sociale, il faut bien se fier à la cohérence des idées.

Des solutions ? Laissez faire, laissez passez. Intervenir d’une main tremblante, en gardant à l’esprit que si les effets bénéfiques d’une loi ou d’une réglementation sont rapides à faire effet (car il peut en avoir, bien sûr), les effets pervers sont bien plus durables et bien plus profonds. Et quasiment impossible de revenir en arrière.
A l’époque de Keynes, le taux du PIB prélevé par les états étaient autour de 20, 25%. Partout, il a augmenté, il est de 52% en France aujourd’hui. Ce simple fait est incompatible avec l’idée que le libéralisme est triomphant. C’est tout le contraire : nos sociétés sont de plus en plus collectivisés, réglementés. La demande d’ordre, de lois, est croissante. Je trouve qu’il est légitime d’être inquiet de la tournure que prennent les choses.


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